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Thomas-974

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Tout ce qui a été posté par Thomas-974

  1. Un vieux copain, qui s'avère être un grand tatoueur, était récemment de passage à la Réunion. On s'est donc revu et on a eu l'idée de tenter cette expérience, en improvisant complètement. Edith, la tatouée, n'étant pas particulièrement réceptive, j'ai dû bosser pas mal et surtout l'accompagner tout le long de cette séance qui, pour des raisons indépendantes de notre volonté, a duré 5 heures au lieu d'1h30 prévue... Quoi qu'il en soit, un très bon moment pour tous les trois.
  2. Dis comme ça, ça parait "normal" que tu aies peur. Si tu as entendu parler de la notion d'intention positive, tu pourras te demander pourquoi tu as peur. Peut-être que cette peur est là pour te protéger (c'est la fonction même de la peur, non ?), étant donné que tu as été addict... En tout cas j'approuve entièrement ce qu'a écrit Neuneutrinos : il faut que cela soit TOUJOURS un plaisir.
  3. Et imaginer la sensation de la pomme dans ta main ? Le goût de la pomme dans la bouche ? Le bruit de tes dents qui croquent dedans ?
  4. Je ne vais pas entrer dans le débat pour ou contre. Je vais simplement raconter mon expérience. Ayant été formé à l'IFHE, j'ai des bases en hypnose humaniste (je vais passer le Prat 2 humaniste cette année) que j'utilise de temps à autre. J'ai au mois d'octobre reçu une dame de 33 ans sans enfant qui présente de gros problèmes de santé (par ordre d'apparition sclérodermie, cancer du sein, mastectomie, endométriose et annexectomie). Elle vient pour retrouver le sommeil. Depuis le mois d'avril et son opération d'ablation des organes reproducteurs, elle dit ne dormir qu'un quart d'heure par nuit, au mieux une heure. Il faut dire que cette opération s'est mal passé et qu'elle a eu beaucoup de mal à se réveiller de l'anesthésie. (Une piste : l'intention positive de l'inconscient est de l'empêcher de dormir pour lui éviter de mourir...). Son objectif est de dormir 6 heures par nuit. Je décide de travailler en hypnose éricksonienne avec un protocole PNL mais elle apparait très agitée et l'inconscient refuse par deux fois (signaling) de valider le travail effectué... Ce qui m'a un peu déstabilisé... Au moment où je mettais un terme à la séance, mon intuition me disait : "hypnose humaniste". Je lui ai alors proposé d'enchaîner sur une seconde séance "totalement différente", en lui expliquant le principe de l'expansion de conscience, etc. OK ! L'induction s'est passée bien mieux. Son visage s'est illuminé alors qu'en HE, le calibration ne me montrait rien de très bon. Elle était calme et semblait apprécier pleinement ce moment. Quand au travail thérapeutique lui-même, il a été très remuant. Un des plus remuant que j'ai connu mais quand elle a ouvert les yeux, ce n'était plus la même femme. Voici ici son feedback, reçu par sms deux jours : "Suite à la séance déjà, je me sentais plus légère, et plus zen (on sait meme moqué de moi , en me demandant ce que j'avais pris). Je ne sais pas non plus si c'est en rapport, mais vendredi matin en prenant la route du travail, je me suis retrouver à dire à mon mari,que c'est bizarre mais la vue n'était pas comme d'habitude, que je n'avais jamais fait attention au paysage, et j'étais émerveillé de ce qui m'entourait. Et plus étonnant encore, hier soir, j'ai fait une vrai de nuit de sommeil, prolongé d'une grasse mat. " Je l'ai reçu pour une seconde séance un mois après. Voilà ce qu'elle m'a dit : "J'ai recommencé à dormir. C'est génial. je dors 8 heures par nuit. Je commence à pouvoir sortir. Je ne sortais plus depuis deux ans. J'ai fait un tri dans mon armoire, j'ai tout balancé." Et j'en passe (elle a choisi de ne pas renouveler son contrat, de prendre du temps pour elle). Mon sentiment est que l'hypnose humaniste, en une séance, lui a "simplement" permis de la reconnecter à la vie (tel est notamment le but de l'HH). On pourrait débattre des heures de qu'est-ce qui a servi à quoi, de l'effet placebo et du reste, du fait que j'aurais pu obtenir le même résultat en HE si j'avais été plus compétent. Ce sera sans moi J'ajouterais simplement que cette expérience n'est pas isolée dans ma nouvelle vie de thérapeute. A mon sens, il est des cas dans lesquels l'hypnose humaniste est bien plus adaptée que l'hypnose dissociante. C'est mon avis et je le partage
  5. @AgrafUn professeur du conservatoire de musique de Perpignan, Alexander Vert, travaille à la composition d'une œuvre pour quatuor à cordes, percussion et vidéo, qui à pour objet l'hypnose. Elle sera créée le 3 mars prochain à l'auditorium du conservatoire de Perpignan. C'est un ami. Il recherchait un hypnotiseur mais avant toi, je ne connaissais personne à lui indiquer sur Perpignan. A défaut, il doit mêler une partie de cette vidéo à d'autres sources: "étourneaux qui volent en spirale, vague de la mer, des images qui peuvent provoquer des associations d'idées chez le public". Et le texte lu ici doit être récité en live. Je me dis que cela pourrait peut-être t'intéresser.
  6. Je pense que la jeune fille a été elle-même surprise de visualiser aussi bien les choses et je pense également que le comédien s'est intuitivement mis en synchro avec elle, sans le savoir, ce qui a facilité les choses. Comme elle le dit elle même, cela correspond à l'idée qu'elle se faisait de l'hypnose mais je serais bien en peine de répondre de manière définitive à ta question. Cela me fait penser quand même aux différentes représentations de l'hypnose à travers les époques qui conditionnent les réactions des hypnotisés, entre état "hystérique" au 19e et état catatonique au 20e. Il y a bien un présupposé : l'hypnose c'est cela, alors c'est cela que je dois vivre et c'est cela que vis.
  7. Salut, personnellement, par souci de sécurité, je me serais sans doute arrêté aux premiers signes que tu décris comme "assez violents" (comment aurais-tu réagi si cela était devenu plus violent encore ?) mais bon, chacun sa façon de faire. Je ne juge pas, je donne seulement mon ressenti. Plutôt que de s'adresser à son conscient en lui demandant de hocher la tête, il aurait peut-être été intéressant d'utiliser un signaling pour demander à son inconscient si tout était ok pour lui et dans le cas d'une réponse négative, tu aurais su, alors, qu'il valait mieux arrêter la séance. Lui as-tu suggéré directement de stopper ces contractions et de calmer sa respiration ?
  8. A ma connaissance, les principales écoles d'hypnothérapie ne peuvent être éligibles à ce type de financements pour la simple et bonne raison qu'elles ne le souhaitent pas (elles ne sont donc pas organisme de formation). Elles ne veulent simplement pas de "curieux" parmi leurs stagiaires, des salariés qui se feraient financer une petite formation en hypnose histoire de voir à quoi ça ressemble, mais seulement des gens qui s'inscrivent dans une vraie démarche et qui, pour cela, mettent la main au portefeuille. Oui, c'est une sélection par l'argent, mais il faut bien sélectionner...
  9. Tout à fait d'accord avec Neuneutrinos. Sert t'en pour confusionner davantage tes volontaires.
  10. Il existe une vraie sélection par l'argent. C'est aussi une manière de sélectionner les gens qui sont prêts à s'investir réellement dans ce domaine. C'est la raison pour laquelle ces écoles ne sont pas "organismes de formation". Elles veulent ainsi éviter de recevoir des curieux. Sinon perso, j'ai fait l'IFHE et j'en suis très content.
  11. Pareil qu'Alban, je ne donnerai pas une vue supplémentaire à ce sinistre personnage
  12. Oui je suis d'accord, c'est un peu "violent"
  13. Rien de spécial mais une bonne partie de rire ! (Je ne suis pas l'hypno)
  14. Merci Taled54. J'oubliais quelque chose d'important à souligner : le ressenti du comédien qui dit "toucher au but" de son métier (rien que ça !) qui consiste à "donner à voir".
  15. Hello, Que se passe-t-il dans la tête d'un auditeur en état d'hypnose... Et du lecteur ? Il y a quelques semaines, j'ai été invité à l'école des Beaux-Arts de la Réunion dans le cadre d'un atelier de recherche et de création autour du thème de la parole (sont également invités à intervenir au long de l'année un avocat, un neurologue et je ne sais quel(s) autre(s) professionnel(s)). J'ai fait trois interventions de deux heures. Le premier jour, ouvert à tous, j'ai fait une animation en mode spectacle suivie d'un échange questions-réponses avec profs et étudiants. Le deuxième jour, une douzaine de personnes étaient invitées à participer à la rencontre. J'ai proposé une induction collective (neuf lévitations de bras sur douze participants = fierté perso !) avec petit rêve dirigé puis un peu d'écriture automatique. Le troisième jour, seule la poignée d'élèves faisant partie de l'atelier sur la parole étaient présents. La prof a eu l'idée d'une lecture sous hypnose. Angélique, une étudiante, s'est prêtée à cet exercice de visualisation. Un comédien de théâtre, Nicolas Givran (considéré ici comme le meilleur de sa génération) a lu un extrait d'un texte écrit par ladite prof. L'idée était ensuite de recueillir les impressions de l'étudiante auditrice en état d'hypnose. S'en est suivie une discussion à bâtons rompus et malgré la piètre qualité sonore de la vidéo, j'espère que vous apprécierez d'entendre le feedback de la jeune fille, comme celui du comédien. Je retiens particulièrement ses propos-ci : "C'est l'idée que je me faisais de l'hypnose. De m'emmener à un autre endroit, de visualiser autrement, autre chose, voir des choses que je n'avais jamais vues finalement, et de pouvoir les visualiser concrètement".
  16. Je crois me souvenir que JE en parle dans la Voix de l'inconscient, non ?
  17. Une façon de faire est de pratiquer la méthode de Rossi en tant que telle et t'apercevoir qu'à la fin du processus... tu es en transe.
  18. Hello, voici une petite vidéo d'une séance sans induction formelle et avec utilisation des sous-modalités.
  19. Hier soir, j'ai animé un spectacle pour un CE avec 7 volontaires féminines sur scène. A un moment, elles doivent mettre de la crème solaire sur le corps d'un bel éphèbe rencontré à la plage qui en perd son maillot de bain... On s'amuse, tout se passe normalement et à la fin du spectacle, l'une des dames vient me voir et me dit : "Ma chaise était trempée, c'est normal ?" Je lui réponds : "Euh... Je ne sais pas... On aurait pu faire l'orgasme hypnotique mais c'est pas le genre de la maison". "Eh ben j'en ai eu un !", dit-elle. Etonnant ! Je me dis que son inconscient devait vraiment avoir envie de lui faire plaisir
  20. Ta réflexion est pertinente et je suis assez d'accord avec toi. Toutefois il y a un distinguo à faire ici entre rue et cabinet. Il m'arrive quelques fois de répondre "moi non plus" aux patients qui disent "je ne sais pas ce que vous pouvez faire pour moi". "C'est vous qui allez me le dire, enfin j'espère... Alors... Qu'est-ce qu'il faudrait faire selon vous ?" C'est assez déconcertant ! Ils font souvent les yeux ronds en mode "Comment ??? Vous ne savez pas quoi faire ?", ce qui les oblige à se poser les bonnes questions. Enfin ! C'est comme ça que j'entends la "position basse" : je ne sais rien, c'est le patient qui sait.
  21. Il devrait y avoir une vidéo de tout ça. Je vous raconterai la suite. Je vous remercie pour vos réflexions.
  22. Pré-bilan : - Lundi, une trentaine de personnes (étudiants et profs de l'Ecole supérieure d'art de la Réunion) étaient présentes. J'ai fait une démonstration d'hypnose de spectacle sur huit volontaires puis nous avons échangé sur l'hypnose. Du classique, quoi, mais qui a sans doute servi pour ma deuxième intervention qui a eu lieu ce matin. - Mercredi : Douze personnes (huit étudiants et trois profs) étaient là (c'était la volonté de la prof organisatrice de la rencontre que ce soit plus intimiste). J'ai fait une induction lente collective avec lévitation de bras. Neuf personnes ont eu le bras qui s'est levé. Une personne a arrêté en cours de séance et deux autres sont parties en transe mais sans lévitation de bras. On a échangé un instant sur leur ressenti puis... seconde induction (par souvenir de transe). Cette fois, je leur ai proposé une sorte de rêve éveillé : une porte derrière laquelle se trouve leur endroit à eux, qu'ils peuvent modifier à volonté, etc. A leur retour, nouveau moment de partage autour de leurs expériences. L'une s'est vue dans un dessin animé, une autre au-dessus de la Terre, une autre dans une cabane, etc. Ensuite, j'ai choisi une volontaire qui, en transe, a écouté un texte écrit et lu par sa prof. Elle a ensuite exprimé son ressenti. Enfin, je leur ai proposé de tester l'écriture automatique. Tour à tour, cinq personnes se sont installées face aux autres et on laissé leur main dessiner. Tout s'est parfaitement déroulé. - Vendredi : j'y retourne donc dans deux jours pour ma troisième intervention. Cette fois, les élèves devront me proposer des choses, des projets artistiques en lien avec l'hypnose. Deux profs sont venus me voir pour me proposer un autre projet : donner un cours sous hypnose. Ma première réaction a été de me dire : quel intérêt ? Quel intérêt de donner un cours à des gens en transe ? Pour moi, quand on s'adresse à l'inconscient, il faut parler son langage. Je leur ai alors proposé d'écrire leur cours sous la forme d'un conte métaphorique. Ce pourrait être à mon avis très intéressant. Que pensez-vous de cette démarche ? Je me dis que cela aurait sans doute sa place dans la rubrique hypnose expérimentale. En tout cas, je me ré-ga-le. PS : sur la photo, une fois que la personne revenue, je lui ai fait remarqué (je craignais alors de faire une projection) qu'on pouvait distinguer, au début, un L, un E et un A. Rire général : elle s'appelle Léa ! Plus loin, on voit aussi une étoile au dessus d'un coeur.
  23. Si le cadre hypnose est posé, pourquoi pas. Tout est question de cadre.
  24. Oui Hugin j'y ai pensé. Je vais voir en effet comment se passent les échanges avec les artistes
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