@nico58 : pour moi ce que tu décris relève plutôt de la théorie de l'engagement. Quand quelqu'un t'a mis le grappin dessus pour te vendre un truc (inutile) dans la rue, c'est plus facile de dire oui pour t'en débarrasser que de dire non. Ou quand un maraicher te fait goûter un morceau de melon sur un marché. La plupart des gens ont du mal à se sauver "impoliment" sans en acheter. D'autant que ça pourrait vouloir dire "j'en veux pas, il est pas bon". N'y aurait-il pas une forme de "yes-set" là derrière ? Tu as accepté de répondre à cette personne... Est-ce que du coup, tu ne penches pas vers "accepter" pour ce qu'il te proposera ensuite ? Sauf s'il propose quelque chose qui va manifestement au delà de l'acceptable. Ca me pose question d'ailleurs vis-à-vis de notre pratique de street-hypnose : une fois que quelqu'un est venu nous parler, ne se sent-il pas un peu obligé d'essayer ensuite ? Surtout après qu'on lui a expliqué que ce n'est pas dangereux, que c'est amusant : s'il refuse, il passe peut-être pour un peureux ?