Holol Posté(e) 28 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 28 août 2013 Bonjour, j'espère que tout le monde vas bien ! Ce que j'aimerai aborder aujourd'hui, c'est un sujet assez inhabituel... Pour une personne enervée, que conseillez-vous comme techniques afin la calmer... Je ne parle pas des techniques normales et traditionnelles du "Calmes-toi !", mais je voudrai quelque chose qui percute bien ! Quelque chose en PNL ou en Conversationnel qui soit assez efficace pour pouvoir calmer une personne qui aurait pu trop s'emporter lors d'une dispute (pas forcement avec moi). J'y ai pas mal pensé, et je pense qu'une sorte de rupture du pattern conversationnelle serait efficace, mais laquelle serait la plus adéquate ? Holol. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
poulperageux Posté(e) 28 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 28 août 2013 Euh, tu choppes la nuque et tu secoue puis coup de coude ascendant avec un balayage en skip step ?Ah 'erd' C o n v e r s a t i o n n e l...J'avais mal lu, je suis parti en courant Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Agraf Posté(e) 29 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 Synchronisation ; pacing&leading. En gros tu t'énerves aussi puis tu redescends vers quelque chose de plus calme une fois que tu as capté l'attention.Sinon une bonne paire de claques... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Holol Posté(e) 29 août 2013 Auteur Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 Merci Agraf, il y a d'autres suggestions ? Et arrêtez avec votre violence ! :'( Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
poulperageux Posté(e) 29 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 Merci Agraf, il y a d'autres suggestions ? Et arrêtez avec votre violence ! :'(Hey, induction en deux secondes, même le plus rapides des plus rapides peut pas aller plus vite !Tout d'abord...Il faut être congruent dans son attitude corporelle avec ce qu'on dit.Donc si quelqu'un est violent, il faut avoir la conviction en soi, que si la négociation n'aboutit pas, on ait les moyens physiques et techniques de faire quelque chose.Ou alors savoir 'hachement bien bluffer.Après, c'est une question d'entrée dans l'espace vital, de prise de contact destabilisant, ou de non adéquation entre tes gestes et ce que tu exprime avec ton visage.L'idéal pour ça, c'est de se sentir à la maison en situation violente, et pour moi, cela passe par la pratique d'un art d'opposition, physique, ou des compétences innées-acquises. (Fille ainée de 5 petits frères rapprochés par exemple).C un peu difficile à expliquer sur un forum, beaucoup plus facile à montrer en 15 min chez un débutant.Comment faire descendre la pression, en mettant la pression avec des infos contradictoires pour induire une confusion tout en pénétrant sans y toucher l'espace vital de l'autre à la limite où il va réagir physiquement, afin de sécuriser ses positions en cas d'échec de la négociation.Ou un truc comme ça.Mais je reste persuadé, que pour choisir la non violence, il faut déjà avoir une certaine pratique et expérience de la violence, cela ouvre plus de possibilités de choix. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge68480 Posté(e) 29 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 sinon il y a la CNV Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Grum-Lee Posté(e) 29 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 En communication non-violente, il existe un outil dit du chacal et de la girafe. Ces animaux n'étant qu'une métaphore bien sur... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge68480 Posté(e) 29 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 http://www.communicationbienveillante.eu/wp-content/uploads/2011/10/cnv2.pdf Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Grum-Lee Posté(e) 29 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 Si jamais ça peut t’intéresser Holol, ou si ça intéresse quelqu'un d'autre au passage, on ne sait jamais... J'ai écrit un article assez synthétique à ce sujet sur un autre forum, de façon à le présenter d'une manière plus pratique et fonctionnelle : Bonjour,Je souhaitais vous proposer une technique de communication pour gérer ou désamorcer un litige.Alors évidemment, il y a toujours ma bonne vieille méthode de la poignée de main, clef de bras, suivi d'un coup du genoux fatal, mais la société moderne malheureusement prohibe ce genre de sages techniques ancestrales, donc il sera aujourd'hui question d'une technique de communication pacifiste dite du "Chacal et de la Girafe"Alors qu'est ce que c'est que ce truc animalier? c'est en fait issu de la CNV, la communication non violente, celle ci ayant été mise en avant par Mr Rosenberg qui est en fait un expert en gestion de conflit. La technique est pour le moins simple, mais ce que l'on peut trouver dessus en CNV est très théorisé, un peu à l'image de la PNL, mais bon il faut bien vendre des livres et des séminaires, et pour cela il faut toujours théoriser et compliquer les concepts... Je vais donc essayer de vous présenter cette approche sous une forme synthétique et je l’espère pratique.Le constat de RosenbergLors d'un conflit, il existerait deux types de communications diamétralement opposéesLa métaphore pour comprendreLe chacal et la Girafe, n'est en fait qu'une métaphore pour Rosenberg afin de faire passer son idée. Les deux types de communicants observés seraient associés à ces deux animaux, soit un communicant chacal avec des traits agressifs, et un communicant girafe avec des traits plus pacifistes.Les caractéristiques de ces deux communicantsLe chacal sera représenté comme un animal, agressif, hurleur, fourbe, centré sur lui même, parfois charognard, bref que des qualités...La girafe quant à elle représente le communicant avec une vision haute, éclairée et sereine, elle sera également empathique puisque en rapport de taille et poids, elle serait l'animal possédant le plus gros coeur.L'objectif de la méthodeIl est tout simple, en partant du constant que lors d'un litige nous aurions une tendance plus naturelle à nous comporter en chacal ou en chacaux (on dit un des chacals ou des chacaux?... ). Rosenberg donc préconise d'adopter le comportement de la girafe, afin de désamorcer le litige dans le douceur et la non violence, car le mode chacal lui entretiendrait le conflit, voir même l'amplifierait.La méthode en pratiqueElle se résume en 4 étapes qui sont :1 - L'observation : on observe la situation en prenant en considération tout les tenants et aboutissants, pour éviter tout jugement et garder un regard neutre2 - Le sentiment : on définit les sentiments et attitudes dans un sens comme dans l'autre, d'ou émaneront un besoin3 - Le besoin : on définit le besoin sans élaborer de stratégie manipulatoire... la démarche se veut humaniste 4 - la demande : on exprime ensuite clairement la demande identifiée, afin de pouvoir générer un dialogue ouvert et pacifiqueQuelques conseils de mise en oeuvre- Privilégier l'emploi du "Je" sur le "vous", car dans la méthode le "vous" sera considéré comme inquisiteur, et donc générateur de conflit- Utiliser des tournures de phrases positives, l'idée maîtresse étant toujours de désamorcer le litige.- Exprimer les sentiments, éviter toute forme de rétention à ce niveau, afin de pouvoir ensuite formuler des demandes explicites qui ouvriront un dialogue- Faire preuve d'empathie, une notion de base en communication, faire de l'écoute active et tenter de comprendre les sentiments de son interlocuteur pour bien appréhender la situation, et avoir ainsi une vue d'ensemble de la situation, à l'image de la vision haute de la girafeMa conclusion :C'est une approche à mon sens intéressante, mais pas toujours facile à mettre en place, car le mode chacal peut vite reprendre le dessus. L'objectif de cette méthode est non manipulatoire, et dans cet état d'esprit, personnellement je l'utilise plus dans le cadre familiale, ou pour apaiser un conflit client. Mais je dois avouer qu'elle est toute à fait combinable avec de la manipulation, et dans d'autres environnements plus hostiles, je n’hésite pas à y ajouter des techniques de manipulation. Après tout est toujours une question d'objectifs, et à chacun évidement de définir ses propres usages.Pour ceux qui souhaiteraient approfondir le sujet il existe un livre écrit par rosenberg :http://www.amazon.fr/Quand-girafe-danse-avec-chacal/dp/2883536554Je vous donne également quelques liens utiles qui rentrent plus dans les détails :http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non-violente_(Rosenberg)http://www.serelieraucoeurdumonde.com/uploads/COB_39_pages.pdf Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Holol Posté(e) 29 août 2013 Auteur Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 Merci à tous pour vos réponses, et j'avoue que je n'ai pas bien compris le principe expliqué par poulperadieux.En revanche, j'adhère totalement à l'idée de Grumly ! Cependant, et puisque la technique de notre cher Rosenberg n'est pas toujours utilisable, j'avais pensé à quelque chose d'un peu plus manipulatoire... Je ne parle pas de menacer ou autre, mais je parle de PNL, ou de rupture brusque de l'habitude de crier pour y glisser une suggestion fonctionnelle et productive. Qu'en pensez-vous ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Grum-Lee Posté(e) 29 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 Ce genre de rupture en communication verbale fonctionne bien effectivement pour glisser ensuite une idée ou une suggestion... Mais par contre, mieux vaut avoir capté l'attention de la personne avant, ou alors très bien la connaître... car si tu abordes cette méthode pour accoster un inconnu comme en street-hypnose par exemple, et que l'individu est un peu agressif, alors là tu obtiendras à coup sur l'effet inverse, car ton comportement sera clairement considéré comme une agression par la personne... Je te donne un exemple de rupture en cas de colère, cet exemple se passe avec une personne que je côtoie quotidiennement, élément très important.... Dans le cadre pro, j'ai un responsable avec qui j'applique régulièrement le Chacal et la Girafe, et cela fonctionne plutôt bien en temps normal. Par contre si un jour pour une raison X ou Y, exceptionnellement il est vraiment dans un état extrême de nervosité, alors là j'utilise une rupture, ou ce qu'un pro du non-verbal appellerait plutôt un bug cognitif, mais bon, le résultat est le même... Grossomodo quand sa voix monte d'un manière anormalement élevée et agressive, alors je sors violemment de mon attitude neutre pour passer une gestuelle et des tonalités au dessus des siennes. Peu habitué à ce comportement de ma part, et surpris par l'enchainement verbal, il reste juste la bouche ouverte ou bégaie pour répondre... Une fois cette rupture crée, je reviens tout aussi vite à mon comportement initial, le regarde dans les yeux et retourne à mes activités pour lui suggérer que c'est lui qui à avait un comportement anormal, et m'a ainsi obligé à réagir d'une façon encore plus extrême que la sienne. A chaque fois que je fais ça, dans les dix minutes qui suivent il revient me voir, et très calmement ré-aborde tout les points du dossier sur lequel nous discutions avant la colère... Disons qu'il faut surtout savoir switcher entres les deux méthodes en fonction de la situation et de la personne. Mais il faut vraiment réserver la rupture ou le bug pour quelqu'un que l'on connait bien, afin d'être certain de la réaction qui suivra, car ça peut être à double tranchant... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alkor Posté(e) 29 août 2013 Signaler Partager Posté(e) 29 août 2013 Ou si tu n'as pas tous les éléments pour analyser la situation, et que tu ne te sens pas capable de faire du pacing and leading (ce qui me semble relativement adapté, à condition de pouvoir s'énerver sans raison), tu peux simplement adopter une attitude totalement passive. Tu réponds à la personne énervée comme si elle était totalement calme, de manière logique et naturelle. Là il y a deux possibilité, soit ça se désamorce comme dans le P&L, soit la personne s'énerve encore plus, mais toute seule. Tant que tu n'as aucune attitude agressive, invasive ou frontale, elle n'aura aucune raison de devenir violente, et si vraiment elle est incapable de se calmer, elle va probablement partir. Et si effectivement elle devient violente, elle sera tellement énervée qu'elle ne pourra pas se concentrer, donc une clé bien placée et tu la gardes jusqu'à ce que la situation devienne plus favorable. En fait, dans ce cas, les rupture de pattern sont plus intéressantes si tu veux provoquer la personne. Si tu tiens absolument à te prendre un pain, parle calmement puis place une bonne grosse insulte sur l'honneur de la personne ou ses parents. Résultats assurés. Il arrive aussi que les choses dégénère sans raison et beaucoup trop vite pour réagir. Dans le cas où tu te fais agresser physiquement, prendre une seconde pour analyser la situation peut aussi permettre de désamorcer un conflit : certaines personnes n'attaquent qu'une fois, et attendent une réponse. Donc même si tu te prends un pain sans trop savoir pourquoi, si tu n'es physiquement plus en danger (et à moins de vouloir te battre), tu peux éviter de prendre plus cher en reculant prudemment. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Baptiste Spen Posté(e) 1 septembre 2013 Signaler Partager Posté(e) 1 septembre 2013 Grumly à tout dit <3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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