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Hypnose et théâtre, Hypnose au théâtre, Hypnose dans les arts


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Bonjour à tous à toutes !

 

Jeune étudiante en théâtre, je suis en ce moment-même plongée dans l’écriture d’un travail sur les états « inconscients » du spectateur au théâtre. En effet, j’ai constaté plusieurs choses, étonnantes, dérangeantes, surprenantes. Souvent, au théâtre, les spectateurs s’endorment. Sécurité du biotope, sensation de satiété, immense nullité de la pièce, fatigue chronique d’une vie quotidienne surmenée etc. Les raisons, a priori ne manquent pas. Cependant, comment expliquer qu’en certains endroits, devant un certain type de dramaturgies, avec certains spectateurs, se produisent quelque chose comme un semi-endormissement, pendant lequel, néanmoins, la perception, la capacité imaginante et l’attention se trouvent poussées au maximum ?  Comment expliquer que les spectateurs, pour résumer très simplement, aiment « s’endormir au théâtre », et que cette sensation d’endormissement diffère de l’ennui, que cette sensation d’égarement, de flottement, soit même source d’un plaisir certain ?

Je me suis intéressée, sur les conseils de mon directeur de mémoire, à l’hypnose, et me suis faite hypnotisée par un membre de ce forum (d’où ma présence ici). Expérience très enrichissante, passionnante même, sorte de voyage expérimental et poétique. J’avais déjà consulté les travaux de Michel Jouvet sur le sommeil paradoxal et le rêve lucide (Le Sommeil et le rêve), et ma recherche quant à l’hypnose m’a amenée à découvrir ensuite ce que Roustang nomme « la veille paradoxale ».

 

Des perspectives immenses se sont ouvertes à moi, parce que, si l’on imagine que le théâtre recèle des potentialités hypnotiques, cela pourrait expliquer dans ce domaine énormément de choses qu’il serait un peu long de détailler ici. Sans savoir si je me dirige vers une affirmation radicale de l’existence d’un protocole hypnotique inconsciemment ou consciemment utilisé par les metteurs en scène (de type « induction », je suppose qu’il existe diverses définitions de ce qu’est une induction, je parle pour ma part de ce que j’ai pu en lire chez Roustang, basée sur le préalable, orientée vers la puissance) l’hypnose se propose en tout cas pour l’instant comme un paradigme riche de ressources et de révélations, que je tâche de manier le plus précautionneusement possible en le comparant avec le théâtre.

 

 

Bref, bon, je suis un peu longue, un peu rébarbative aussi, j’en ai conscience et m’en excuse, mais serais curieuse de savoir ce que vous en pensez, de l’hypnose au théâtre, si vous allez au théâtre, et même de l’hypnose généralement que peuvent exercer des œuvres d’art : arts plastiques, musique, littérature.

Oui, certes, on peut peut-être dire que l’hypnose est autant partout que nulle part… mais sans doute la question est-elle plus complexe, peut-il y avoir un protocole hypnotique, ou un semblant de, sans relation interpersonnelle entre un hypnotiseur et un hypnotisé ?  

J’imagine qu’en me baladant sur ce forum je trouverai déjà des réponses à mes questions.

 

En tout cas, bien le bonsoir, c’est chouette l’hypnose, dommage que ça ait si mauvaise presse et soit si peu connu… je tâcherai pour ma part de « prêcher » la bonne parole du côté du monde universitaire, en reconnaissance de tout ce qu’elle m’apporte en ce moment.

 

 

Pour ceux que ça intéressent, le théâtre et l’hypnose ont des choses à se dire, s’en disent déjà pas mal… http://jorislacoste.net. Et ont encore beaucoup de choses à s’apporter, tant dans la recherche que dans la création… http://culturebox.francetvinfo.fr/live/musique/opera/einstein-on-the-beach-au-theatre-du-chatelet-146813.

Bonne soirée !

 

Joli chant

 

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salut joli chant,

 

Je ne connaissais pas trop les vertus soporifique du théâtre , sauf ou vraiment la pièce est vraiment nul à c**** .. Après toute oeuvre à son coté hypnotique  et joue sur les ressentis de chaque personne différemment, comme d'ailleurs chaque personne vit sont hypnose différemment.  Après, oui l'hypnose peut être partout et nulle part .

Aprés ,je n'ai pas trop compris les sens de ta question :

 peut-il y avoir un protocole hypnotique, ou un semblant de, sans relation interpersonnelle entre un hypnotiseur et un hypnotisé ?  

Que veux tu dire  par relation interpersonnelle ?

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Oui, certes, on peut peut-être dire que l’hypnose est autant partout que nulle part… mais sans doute la question est-elle plus complexe, peut-il y avoir un protocole hypnotique, ou un semblant de, sans relation interpersonnelle entre un hypnotiseur et un hypnotisé ?  

 

Bienvenue :)

 

L'hypnose peut bien entendu se "cacher" derrière des protocoles, n'en déplaira pas moins à certains (n'est-ce pas poulpy?), lors d'une séance d'hypnose entre hypnotiseur et hypnotisé. Que ce soit en hypnose "ludique" ou thérapeutique, avec une visée d'exploration ou en réponse à un besoin spécifique.

 

Mais je pense que le protocole ne crée pas l'état d'hypnose, le protocole en lui même est pour ainsi dire neutre. C'est un support, une trame.

C'est (pour ma part) l'Intention de l'hypnotisé comme de l'hypnotiseur qui vont induire la modification de l'état de conscience (la transe quoi) chez l'un, et très souvent chez l'autre aussi. sans forcément qu'il y ait prise de conscience de cela (parfois d'une partie comme de l'autre).

 

Sans relation inter-personnelle, donc par le biais d'un médium, support... je trouve que cela est la même chose : tout dépend de l'intention, présente ou suscitée.

 

Dans le sens ou on peut lire une induction écrite sans forcément partir en transe. Sauf si on a bien été conditionné pour repartir en état hypnotique avec un déclencheur spécifique comme le mot (dsl pour ceux qui partiront à la lecture de ce dernier (qui ont, au passage, toujours la possibilité de le sauter durant leur lecture)) "Dors!" 

Certains sont plus imaginatifs et utiliserons des mots déclencheurs plus variés. En hangout (visioconférence) par exemple ce sont les fruits composants une salade de fruits (que je n’énumérerais pas pour le coup  ;) ) qui entraînent directement différents états hypnotiques.

 

Dans une autre mesure, on peu faire un parallèle entre le protocole et la réalisation d'un rituel : plus l'intention qui y est projetée est intense, plus les croyances liées sont fortes, plus l'état d’esprit vas se trouver altéré. La Transe va se créer et va avoir un impacte potentiel plus ou moins durable.

 

Mais je pense que l'intention (de modifier l'état de conscience) peu être émise et perçu de nombreuses façons :

 

Ne dit t'on pas qu'il y a fascination, lorsque l'on est absorbé, lorsque l'on est prit dans quelque chose qui nous touche personnellement. Lorsqu'on lit un livre on cherche souvent à rentrer dans l'histoire à laisser notre imagination créer au delà des mots, des scènes des images. . De même pour un film duquel on diras plus tard que l'on à été tellement absorbé que l'on a pas vu le temps s'écouler.

 

Et nous, ne cherchons nous pas à trouver ou retrouver cet état (ou ces états), tout comme l’écrivain ou le réalisateur cherchent à le produire chez les lecteurs et spectateur?

 

N'est-ce point de même pour le théâtre où les acteurs seraient, à la fois en transe tout en la transmettant aux spectateurs ? 

 

 

Sinon, au plaisir d'aller taper un 'tit somme au théâtre en ta compagnie histoire de tester ce que vaut cette théorie :) ?

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Oups je ne maîtrise pas très bien encore les outils du forum.

 

Pour ta question, maxsly, par "interpersonnelles" j'entendais ce qu'Alephias a indiqué dans sa réponse "via le biais d'un médium, d'un support", une relation où le spectateur, le public, serait la seule instance "humaine" concernée, sans la présence d'un hypnotiseur, ni même d'un acteur, puisque le théâtre sans acteur tend à se généraliser… 

 

Et Alephias, merci pour cette réponse très complète.

 

C'est bien ce parallèle avec le rituel, ça me fait penser à ça, si tu as (si vous!) avez le temps de regarder, le travail de l'anthropologue et cinéaste Jean Rouch, qui a énormément bossé sur la transe… Ou comment la force des croyances et les jeux rituels, jeux de rôles permettent aussi de vivre ensemble… http://www.dailymotion.com/video/xp9up_les-maitres-fou_creation . Sûrement de l'hypnose là-dedans aussi (mais où s'arrête l'hypnose ? En fait, plus je lis, plus j'ai l'impression que tout est hypnose, d'autant si on sort du cadre strictement thérapeutique comme ici). 

 

Et pour ce qui est du protocole comme prétexte, de l'intention qu'on met dans quelque chose, ça marche dans le théâtre, au moins dans la mesure où le spectateur a déjà entendu parler de la pièce qu'il va voir (via les critiques, les amis qui lui ont conseillé l'expérience, etc… effet placebo de la rumeur ? Je suis sûre que ça a un rôle, ne serait-ce que dans l'acharnement qu'on peut mettre à regarder un film profondément ennuyeux dont on nous dit qu'il s'agit un chef-d'oeuvre…). La comparaison s'arrête quand des états soporifiques et agréables, planants, "phasant", de "transe" surviennent devant un spectacle dont on ne sait rien. 

 

Et pour les acteurs en transe qui la transmettent au spectateur, c'est un long débat des études théâtrales, de plus en plus creusé par des chercheurs remontant sur les entremêlements de l'hypnose et du théâtre au XIXeme ! Mais oui, quelque chose, dans la voix, le regard, est bien sûr à l'oeuvre, comme une contamination…

Et c'est drôle, je ne savais pas que l'hypnose pouvait avoir lieu par skype par exemple. Pour moi, je ne connais pas d'état semblable au cinéma, et proportionnellement, sur l'enquête menée auprès des spectateurs, je rencontre très peu de personne s'endormant de la même façon au cinéma (sûrement une histoire de direction de lumière aussi). 

 

Pour que vous voyez un peu mieux de quoi je parle quand j'évoque les états hypnotiques au théâtre, je vous joins l'extrait d'une des interviews menées auprès d'une spectatrice. Elle décrit un phénomène que je constate très fréquemment au théâtre, sur des pièces plutôt longues, de 3h ou plus. Souvent, une première partie où les sens sont dissociés, assez laborieuse à suivre, demandant un volontarisme du spectateur pour se plonger dedans, qui est en fait un prélude à une deuxième partie (sans acteurs d'ailleurs, ici)  extrêmement sensorielles, où un chaos de sensations est reçu comme une expérience incroyable, et ressenti comme telle justement grâce à la mise en condition, le lâcher prise de la première partie. 

 

"Je me souviens d'une pièce de Castelluci, The Four Season Restaurant : très bizarre parce que la 1ère partie était vraiment théâtrale, un texte sur un philosophe grec, j’ai rien compris, j’ai trouvé ça super chiant, mais par contre esthétiquement c’était très beau, cela finalement introduisait une séparation bizarre, le texte en italien devenait complètement secondaire, sonnait comme une musique. Et ce qui se passait sur scène était très esthétique, 12 femmes qui arrivaient sur scène habillées en blanc ; c’est une sensation étrange, se dire « j’arrête d’essayer de comprendre, de lire les sous-titres, et je ne garde que l’image ». La pièce propose d’ailleurs une réflexion sur le pouvoir de l’image. Et dans la seconde partie, il n’y a plus de texte, plus d’acteurs, juste des sortes d’objets qui apparaissent sur scène, de la musique, cela provoque plein de sensations. Comme si le début était une sorte de prélude pour te mettre dans un état particulier, pour être rendu disponible, abandonner quelque chose de l’ordre de la raison ou de l’intellect, pour que tu puisses êtres happé plus facilement par des sensations physiques pendant la seconde partie. Du coup la 2e partie était une expérience incroyable, tout n’était du coup de sensations. Il y avait des objets qui apparaissaient mystérieusement, et aussi un texte sur un trou noir, puis des enregistrements de bruits dans l’espace. Cela te plongeait dans un état complètement étrange. Et par-dessus ça, il y avait une musique d’opéra, et du coup, c’était une expérience hyper forte, une expérience de la mort, de l’altération de la beauté. C’était des trucs à la fois très conceptuels et en même temps très physiques."

 

 

 L'enquête continue, Bonne soirée ! 

 

PS: Alephias, quand tu veux :) 

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Sujet très intéressant en effet !

Pour moi et pour faire court vu le peu de temps que j'ai devant moi, en hypnose on cherche à ce que notre volontaire s'imagine une réalité pour mieux la vivre. N'est-ce pas le but également d'un film ou d'une pièce de théâtre ?

La personne assise dans son siège baisse considérablement l'activité de son facteur critique et est transporté par le film et la pièce.

Une fois dedans, on se met dans la peau d'un ou des personnages, on se projette dans le film ou la pièce, on s'imagine à la place de l'acteur.

Et au final c'est de l'hypnose pour moi, le spectateur s'est projeter, imaginer dans le scénario. Combien d'entre nous ont ensuite déjà dis "je me suis mis à l'hypnose grâce à tel film" "tiens on dirait qu'on est dans telle pièce de théâtre" etc...

L'hypnose est partout, nulle part mais surtout là ou il y a des histoires, je trouve.

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Oui, Batou, je suis bien certaine également que le facteur fictionnel et d'identification joue un rôle dans la choucroute.

Seulement, en théâtre, de plus en plus de pièces sans acteurs, et dans le théâtre contemporain, de moins en moins d' "histoires"… pour encore plus de transe, pour être très rapide.

Le spectateur, devant cette action qui n'en n'est plus une, qui n'avance pas, qui ne veut rien dire, où l'identification est même interdite (va t'identifier avec un piano), plonge en lui-même, crée quelque chose dans les plis de sa conscience (où je ne sais où). Mais il est vide, il ne pense à rien, ou il pense trop intensément, quelque chose agit malgré lui. En tout cas, "il n'est pas là" ("Il est là et il n'est pas là", dit Peter Brook). 

Je suis trop imprégnée de ma lecture de Roustang pour l'instant pour distinguer vraiment ce que je vais en tirer, mais j'ai l'impression que l'hypnose, et l'art, l'art théâtral particulièrement -mais ça c'est sans doute une illusion parce que c'est mon dada - quand il se font abstraits et absurdes, de plus en plus absurdes, tout en nous séduisant sensoriellement, touchent à des choses vraiment intimes, enfouies, essentielles, précieuses, et influent sur nos comportements quotidiens, notre mémoire, nos habitudes. 

A creuser, à creuser, merci pour ta réponse en tout cas ! 

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De la même manière en hypnose tu peux saturer et confusioner la personne pour qu'elle lâche prise plus facilement.

Ce que tu décris m'y fait totalement penser. "Tiens il y a un piano ici, un arbre métallique ici, pourquoi l'un à côté de l'autre ça n'a pas de sens à moins que ce soit pour accentuer le fait que l'arrosoir qui tourne autour d'elle même représente blablabla..." le tout sur une musique douce qui entraîne le spectateur dans la pièce.

Quant à tes derniers points je suis complètement d'accord plus c'est absurde et abstrait plus ça fait réagir.

Tu vas certainement rigoler ou esquisser un sourire en regardant une vidéo d'un chat qui joue du piano en se mordant la queue chapeau sur la tête, un peu moins si c'est la vidéo d'un chat qui se lèche les babines.

Si je te dis imagine un endroit agréable, tu vas aller fouiller dans tes souvenirs un endroit où tu as été et qui été agréable. Si à l'inverse je te demande d'imaginer une plage de cailloux avec des sapins derrière et une maison en bout de crête où tu as eu un moment agréable, je pourrais jouer au loto si je tombe juste ^^

Sur ces points là je trouve l'hypnose et le théâtre très proche !

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« Mon âme est comme un orchestre caché ; je ne sais pas quels instruments résonnent et jouent en moi, cordes et harpes, timbales et tambours. Je ne peux me connaître que comme une symphonie. » 

Fernando Pessoa.


Ce qui est écrit ici me rappelle des passages de "Winter Journal" de Paul Auster, que j'ai relu ce matin, c'est rigolo, la scène de danse.

Je suis d'accord sur ce que dit Batou, l'hypnose est partout, et elle est surement plus ancienne qu'on l'imagine à présent, à écouter, les reconstructions des sons de la pré histoire ici :

http://www.franceinter.fr/emission-sur-les-epaules-de-darwin-a-la-recherche-des-traces-des-musiques-de-la-prehistoire


PS : Oui Alephias, les Protocoles, c'est le mâââââl !
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"I love it when a plan comes together"

Hannibal, the A team.

"I Love when a meal comes together"
Hannibal Lecter.

"Come Lill' Elephant, Come"
Hannibal.

"In a fight, never have a plan, not before, not while, not after, keep and open mind"
Sonny Puzikas.

"When overwhelmed under fire, regroup, secure your positions and wait for an opportunity"
Sagara Sosuke.



PPS : Super Sujet, j'ai pas tout compris parce que je manque de culture dans ce domaine, mais j'essayerai de participer dans mes maigres compétences quand j'aurai relu tout ça.

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Un sujet insatiable et très interessant qui m'a attiré pendant un certain temps. En revanche c'est l'opposé qui me questionnait. N'est-ce pas la une forme de transe que de manipuler ses émotions dans le but de les transmettre ? On dit souvent que l'hypnotiseur est lui même hypnotisé par son action, par son sujet/volontaire. Je pense qu'il en va de même avec les arts. L'artiste, l'acteur, le metteur en scène, ont ce but commun de vouloir faire naître une émotion. Elle peut être interprétée ou non, transmise ou rejetée, du moins comme dis plus haut il y a une intention. Pour moi à partir du moment ou il y a une communication, une écoute, une réception de la part d'une personne, il y a déjà ouverture à l'imagination et l'inconscient. A partir du moment où l'on commence à essayer de créer une perception, il y a déjà une forme de communication et donc une forme de transe induit par la position de spectateur de la personne. Le simple fait de contempler quelque chose aussi banal soit-il est transporteur. Le théâtre comme tout autre art aboutit pour moi à une forme d'hypnose, j'émettrai néanmoins une nuance sur les moyens. La où sur certaines forme d'art, on va observer une oeuvre finie, le théâtre quant à lui se construit sous les yeux du spectateur. Et surement que cela permet d'y mettre plus d'intention, de rendre les choses plus vivantes et prenantes par le spectateur.

Voila ce que j'ai a dire de manière assez pressée sur le sujet, j'espère que ca t'intéressera et bon courage dans ta quête ;)

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