Fred Cor Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 Bonjour, Je participe au goute depuis peu et ça y va fort de fort sur les ancrages et les suggestions non visibles/audibles pour les "autres" participants. Ma question qui en découle est : Peut-on "casser" une suggestion ou un ancrage dont on ne sait absolument rien ? (J'ai tenté sans succès hier...)"Casser" peu paraître fort comme mot mais c'est le seul qui me vient à l'esprit ; j'entends par là libérer quelqu'un de l'emprise d'une suggestion, d'un ancrage. J'avais vu dans une série, ce devait être "Castle" où le mechant avait suggéré à un gars que c'est lui qui avait commis le meurtre, que c'était très difficile, voire impossible ! Mais vous qu'en savez-vous ? Qu'en savez-vous ?N'y a-t-il vraiment aucune solution ? Même de contournement ? Hypnotiquement Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Emmanuel Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 Le meilleur moyen de "casser" une suggestion ou un ancrage, c'est que la personne qui "subit" cet ancrage veuille réellement s'en séparer. Si ta suggestion va à l'encontre de ce que la personne souhaite, elle ne pourra pas l'accepter, même si tu juges que c'est pour son bien. Dans ce cas, il faut d'abord effectuer un recadrage pour lui donner envie de s'en séparer Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alephias Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 attention,Tout ce que je vais dire/écrire sera purement subjectif, toute allusion mentale à votre propre réalité des choses et/ou conception du monde de l'hypnose serait fortuite. Il y a vraiment plein de moyens de "casser" un ancrage, et si simplement on réfléchit un moment au concept d'ancrage on peut vite se rendre compte qu'à peu près chacune de nos réactions (même et surtout) quotidienne résulte de l'activation d'un de nos ancrages. La première façon et à mon sens la plus importante, c'est, comme la souligné J.E., l'Intention. L'intention est très puissante lorsqu'il s'agit d'agir ou de réagir à un ancrage déclenchant une réaction physique ou mentale. Celles qu'il nous arrive le plus souvent d'utiliser en goutte. Cependant l'intention s’efface généralement devant l'aspect émotionnel. Retenir ses larmes ne retiens pas l'émotion que nous éprouvons. Une émotion (forte) et une prise de conscience (pertinente) peuvent casser la pattern d'un ancrage. Ça marche plutôt bien, mais pensez à tester et à ajuster si besoin est. Ré ancrer par dessus un ancrage pré existant peut amplifier l'ancrage de la façon souhaitée mais aussi désactiver, diminuer ou du moins modifier certains effets résultant de l'ancrage. (Ok, je sais phrase super générale, mais j'avais dit que j'allais être subjectif, pour les ré-ancrage ça dépendra vraiment de vous de la puissance de l'ancrage de l’intérêt que la personne a à modifier son ancrage et de la personne elle même, ainsi que de pleins d'autres facteurs que l'on pourraient s'amuser à citer...) Une utilisation prolongé d'un ancrage sans l'intention de réellement déclencher les effets souhaité à tendance à baisser la puissance d'un ancrage. C'est ce que je pourrais qualifier d'utilisation passive d'un ancrage. Les Ancrages marchent mieux si il y a une implication de son utilisateur, ce qui généralement les renforces. J'avais fait un ptit test il y a quelques semaines. J'avais ancré "La vie en Rose" chez un volontaire (Jérémie). Assez rapidement nous avions créé une hallucination assez marrante qui lui permettait d'avoir une sorte de filtre rose au niveau de la vision. Et tous ce qu'il voyait était en nuances de rose, j'avais d’ailleurs particulièrement adoré sa description de la fontaine d'eau avec tous les reflets roses différents qu'il y percevait. bref, on avait fait en sorte qu'il puisse activer et désactiver son ancrage à souhait (en imaginant la couleur rose dans sa main et en ayant l'intention que sa main se serre et en laissant ses doigts se fermer d'eux même). Une fois vérifié que cela lui convenait et fonctionnait bien pour lui, je lui dis qu'il peut garder cet ancrage. (et rien d'autre) Je prend son numéro et lui souhaite une très belle après midi. Pour vous, combien de temps peut durer un tel ancrage ? ps l'ouvrage de Bandler : "Les secrets de la communication" fait bien réfléchir sur les ancrages. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrridin Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 Un ancrage c'est une information enregistrée par un sens, généralement les gens ancrent les 5 sens d'un coup, donc chaque souvenir est à la fois 5 ancres minimums. Je dis cela car tu parles d'ancres connus et inconnus. Si la personne connait son ancre, le travail sera différent que si elle l'ignore. Exemple un souvenir de quand tu avais 5 ans avec des ancres inconnus est différent d'un ancrage du mot dors dont on sait d'ou il provient. Un ancrage d'un bouton du fou rire et une madeleine de Proust sont 2 ancrages que je percois comme différents dans la force de l'ancrage. Je suppose donc que l'un est plus facile à "casser" que l'autre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Koko Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 Salut Fred !Juste pour savoir, quel est l'ancrage que tu as essayé "d'enlever" ?Si tu parles d'un ancrage pour induire je pense que ça dépend aussi beaucoup de ton sujet.Ça doit avoir un lien avec le niveau des transes, chez un somnambulique ++ comme Clara ou Kevin enlever le fruit qui FatIGUE (bonne nuit) prendra sûrement pas mal de travail. 122. Pour vous, combien de temps peut durer un tel ancrage ? Quatre jours Non je n'ai pas triché Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Très curieux Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 Exemple pour désactiver une ancre : Vous ancreztoucher l'épaule droite = pleurerPour désactiver, vous ancrez le contraire,toucher épaule gauche = rirePuis, vous activez le rire (plus agréable) et tout en la maintenant active vous déclenchez le pleurer. Maintenez jusqu'à neutralisation complète. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Koko Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 J'avoue ne pas avoir compris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Emmanuel Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 C'est une technique de désancrage thérapeutique classique et très efficace. L'idée, c'est de puiser à l'intérieur de la personne des ressources inverses (positives) qui vont venir annuler l'ancrage négatif en activant les deux simultanément (et en laissant le positif l'emporter définitivement sur le négatif). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Koten Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 C'est comme ça que tu désancres une émotion à un souvenir, par exemple, Koko. Tu fais un premier ancrage fort chargé d'émotions positives +++, puis un second moins ancré avec une émotion négative -. Ensuite, tu actives les deux ancres en même temps, et la charge +++ va "absorber" la charge -, ce qui produit un affect neutre sur ce qui était auparavant négatif. Si besoin, tu recharges le ++. Ca, c'est du désancrage émotionnel. Pour de l'ancrage de retour en transe, par exemple (et désolé pour toi qui tombe en transe dans 5 seconde) si tu veux désancrer un figue (maintenant, pfiut), il faut que tu descendes en transe à un niveau plus profond que là où l'ancre est placée, et comme ça tu peux agir dessus, par exemple en mettant du citron dedans (bonjour). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Très curieux Posté(e) 19 juin 2014 Signaler Partager Posté(e) 19 juin 2014 Merci JE et Koten Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-laurent Posté(e) 24 octobre 2023 Signaler Partager Posté(e) 24 octobre 2023 Je déterre ce post pour poser une question du même ordre suite à une expérience récente. J'ai croisé en hypnose de rue une fille fortement effrayée par l'hypnose. Je lui ai demandé pourquoi, et elle m'a répondu que c'était très dangereux. Qu'elle conservait des séquelles d'un spectacle de Messmer. Au passage c'est déjà la troisième personne qui me dit ça parmi des groupes pris au hasard. Soit je n'ai pas de chance statistiquement, soit c'est plutôt inquiétant. Elle me raconte qu'elle est restée tout le spectacle la main levée sans que personne n'intervienne à l'exception de son voisin qui tentait de lui abaisser la main mais sans succès. A la fin du spectacle elle était tellement KO que ces parents ont été obligé de la porter jusqu'à la voiture et qu'elle n'a repris ses esprits qu'environ 4h après. Je lui explique que c'est ce qui se passe en l'absence de réveil, et propose une séance a ses camarades qui eux sont plutôt partant. Voyant que la séance se passe plutôt bien elle souhaite également être hypnotisé. J'accepte en évitant les lévitations de la main pour ne pas raviver de souvenirs. Mains aimantées et induction douce, genre Elman. Je lui propose d'ailleurs de rentrer et de sortir de transe toute seule pour lui montrer que c'est elle qui a le contrôle de la situation. Tout se passe très bien. Et là elle m'explique qu'elle ne peut plus bouger les mains rapidement suite au spectacle. Dès qu'elle le fait elle ne peut plus s'arrêter de les bouger. Je lui demande de me montrer et effectivement. Par suggestion je peux cependant facilement faire s'arrêter ses mains. Je lui ai expliqué que c'était un ancrage et conseillé de se tourner vers un hypnothérapeute pour le faire disparaître. Sachant qu'il y a peu de chance pour qu'elle fasse la démarche aurais-je pu intervenir ? Ou vaut-il mieux sans dispenser ? J'aurais imaginer un truc du genre une suggestion de ralentissement progressif des mains jusqu'à l'immobilité. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
neuneutrinos Posté(e) 26 octobre 2023 Signaler Partager Posté(e) 26 octobre 2023 plop ! Pas de chance en effet... En supposant qu'elle n'avait aucun problème avant de voir Messer : Après le soucis qu'elle a eu au spectacle de Messmer n'est pas un problème idéomoteur mais bien cataleptique. Elle avait, certes, la mais levé, mais c'est surtout le fait de ne pas réussir à la descendre qui lui a posé problème dans ce que j'en lis. Mais plus que le blocage des mains, c'est le fait d'avoir le ressentis de ne plus se contrôler d'elle-même. Ce que tu peux faire dans ce cas de figure est de faire comprendre à la personne qu'elle a toujours le contrôle. Une façon drôle de se l'imaginer est de tout faire pour qu'elle ne prenne pas la suggestion. De tourner les suggestion pour lui donner le contrôle. Exemple une télécommande pour bouger/boquer le bras et de la laisser toucher au boutons à sa guise. Puis de lui montrer qu'elle n'a pas besoin de ça pour y arriver. Cependant, la finalité ne doit pas se reposer sur l'effet d'une suggestion. C'est un peu comme soigner une gueule de bois en buvant de l'alcool. ça peut être une bonne idée sur le coup, mais ça ne résout rien ! Ce que j'ai proposé là n'est pas de la thérapie, juste s'assurer sue la personne vive l'experience dans de bonnes conditions. Pour un suivi à plus ou moins long terme, c'est très bien de rediriger vers des thérapeutes voir des psy qui seront quoi faire. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-laurent Posté(e) 26 octobre 2023 Signaler Partager Posté(e) 26 octobre 2023 Merci beaucoup pour ta réponse. Je retiens l'idée de montrer au maximum à la personne que c'est elle qui possède au final le contrôle. Le but n'est pas effectivement de faire de la thérapie. Je ne me serais même pas poser la question s'il s'agissait d'une phobie ou d'une addiction. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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