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Harrys

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Je suis d'accord avec toi sur ce type d'application de l'hypnose.

 

Ma belle-sœur est pédiatre, en cours de spécialisation oncopédiatrie, au CHU de Montpellier et débute une formation axée sur l'hypnoanalgésie chez l'enfant.

On a pu discuter de la puissance de cet usage.

Elle m'a affirmé que les formations en hypnose médicale sont dans l'air du temps et la tendance s'accentue.

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  • 4 semaines plus tard......

Honnêtement, l'hypnose utilisé par les pompiers, c'est quelque chose à vraiment développer, ça serais un outil formidable dans pas mal de cas, juste pour apaiser les victimes ! C'est assez traumatisant emotionellement parlant d'être blessé et de voir débarquer 3 camions et 12 gars + les flics + les médecins pendant un accident de la route par exemple!

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Perso ce que je trouve traumatisant c'est la grosse ouverture sur la cuisse. Il ne faut pas non plus oublier une chose. L'hypnose c'est super, mais la Médecine SAUVE et SOIGNE, l'hypnose ACCOMPAGNE et SOULAGE.

 

Toutefois je ne suis pas persuadé de la possibilité de faire une séance durant une urgence vitale. En revanche il est clair que cela va permettre de mieux rassurer la personne. Quelque chose me dit que ce n'est pas vraiment la même approche que la thérapie ou la Street. Cela ne peu pas avoir la même forme. 

 

Je dit cela mais je ne connais absolument pas les méthodes employées durant ce type d'intervention. Pour ma part je suis resté à faire des soins infirmiers et de la kiné sous hypnose, donc vraiment pas de notion d'urgence.

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Toutefois je ne suis pas persuadé de la possibilité de faire une séance durant une urgence vitale.

Si la personne est encore consciente et qu'elle compte le rester, c'est sans doute possible de faire une séance, ou du moins l'apaiser avec certains outils.

Après,les urgences, ça sert aussi à des personnes avec une jambe en morceaux après un accident, une articulation déboité etc. et une approche hypnotique peut tout à fait convenir.

 

Je dit cela mais je ne connais absolument pas les méthodes employées durant ce type d'intervention.

Dans la plupart des reportage que j'ai vu, c'était surtout une distraction + apaisement avec parfois un peu de dissociation. Ce n'est peut-être pas toujours le protocole le plus efficace, mais dans l'urgence, ça soulage un peu la personne. Et c'est beaucoup mieux qu'un "interminable" parcourt aux urgences à mon avis.

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  • 2 semaines plus tard......

Ça m'est déjà arrivé, bien avant de connaître l'hypnose, de calmer un gamin qui s'était fait mal (bras cassé avec fracture ouverte). A l'époque j'avais trouvé ça un peu magique, j'avais pas trop compris comment le gamin avait calmé si "facilement" (j'aurais continué à hurler à sa place). Mais je me souviens que spontanément, je m'étais dit que la meilleure chose à faire était de rediriger son attention sur autre chose que sa blessure et la peur qui y est inhérente (en cas de forte douleur, de toute façon, le corps a tendance naturellement à ignorer celle-ci, donc je savais que c'était surtout la panique, et non la douleur, qu'il fallait calmer). Je me suis souvenu d'un conseil de ma mère qui m'avait dit que quand un enfant se faisait mal (elle parlait de petits bobos cela dit), il fallait éviter de trop les cnosoler et de dire "ooh mon pauvre petit chéri", parce que ça tendait à amplifier la douleur et la peur du gamin (je pense que pour le "oooh mon pauvre chéri" ça a tendance à véhiculer deux choses négatives mais qui partent d'une bonne intention : d'une ça renforce le sentiment du gosse que son bobo est grave (car c'est ratifié par la pitié/inquiétude d'un adulte), de deux ça tend à renvoyer au gamin le fait que son bobo attire l'attention et la bienveillance, et ça peut lui faire "en rajouter" (inconsciemment, et donc servir d'auto-suggestion de douleur).

 

Aujourd'hui, en y réfléchissant après coup, je me dis qu'au final,ce jour-là j'ai peut-être bien fait de l'hypnose sans le savoir. Le gamin était dans ce qui m'apparaît aujourd'hui comme une transe, il semblait déconnecté de la réalité et complètement calme tant que je lui parlais et qu'on attendait de l'aide. Ça n'a hélas pas duré très longtemps, dès que sa mère est arrivée, elle a complètement paniqué, lui a fait refocaliser son attention sur sa blessure, et il s'est remis à hurler. Une chose qui est sûre, c'est que je serais incapable de refaire ça aujourd'hui, parce que ça ne serait plus spontané et j'essaierais, bien maladroitement, d'appliquer consciemment le peu que je connais de l'hypnose. Cependant, cette anecdote tend à me faire dire que l'hypnose en tant qu'état "embarqué" de certains êtres vivants doit précisément servir à pouvoir se calmer dans des situations de stress ou de douleur élevés. J'ai vu dans un documentaire que les lapins et les poules par exemple, pouvaient se mettre dans un état similaire pour leur permettre de faire le mort sans paniquer à l'approche (réelle et imminente) d'un prédateur.

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