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Position basse et hypnose


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Dans les quelques médias sociaux/forums que je lis sur l'hypnose, je vois beaucoup de chose sur la quasi "sacro-sainte" position basse. Selon cette idée, l'hypnose serait plus éthique ou "écologique" si l'hypnotiseur ne se place pas en position d'autorité ou de supériorité vis-à-vis de son volontaire/patient (j'élargis volontairement en dehors du champs de la Street Hypnose). Souvent, il s'établit un corollaire plus ou moins implicite qui stipule que l'hypnose directe se ferait nécessairement en position haute, et l'Ericksonnienne en position basse, ou égale.

 

Tout d'abord cette histoire de position est à relativiser: je crois que nous sommes toujours en position haute lorsque nous nous plaçons dans la position d'hypnotiseur. Cette position ne se matérialise pas nécessairement pas un ton autoritaire ou une grande directivité, mais elle est belle et bien présente. Nous sommes toujours "celui qui sait et qui montre", nous sommes détenteurs du savoir (relatif, il est vrai) et éventuellement du pouvoir pour ceux qui y croient. Quel que soit la latitude que j'offre à mon volontaire, il est probable que celui-ci ne tente l'expérience que parce qu'il me valide comme une personne apte à le guider. J'ai donc une forme d'autorité, même vague, sur lui.

Pour faire une analogie, si je suis seul ou accompagné d'un inconnu, je vais hésiter à aller me perdre en forêt ; si je sais que mon compagnon est un guide expérimenté, je vais m'aventurer dans les bois librement parce que je sais qu'il a la compétence de me guider. Ce sera peut-être plus sympa s'il me laisse aller là où j'ai envie d'explorer plutôt que s'il marche toujours devant, mais dans tous les cas, c'est l'autorité que je lui confère qui est importante pour entreprendre la démarche initiale.

 

Parlant d'autorité, ça me fait d'ailleurs toujours sourire de voir des gens commenter des vidéos de Milton Erickson en vantant sa "position basse". À l'époque où ont été filmé la plupart des vidéos, il ne peut plus avoir de position basse. Toutes les personnes qui se laissent hypnotiser par lui savent pertinemment que c'est un expert, et son autorité morale et intellectuelle est énorme. Que cet autorité ne soit pas apparente dans ses échanges ne modifie pas cet état de fait.

 

Ce qui me fait glisser vers le deuxième aspect de mon message. Plutôt que de parler de "position", je parlerai plus volontiers de "style". Je crois qu'il est possible d'être subtil, et même permissif, en hypnose directe, tout comme il est possible d'être directif et autoritaire en hypnose conversationnelle/ericksonnienne/pnlienne.

 

Il ne s'agit bien évidemment que de ma perception des choses, et je suis curieux de connaître la vôtre.

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Ta réflexion est pertinente et je suis assez d'accord avec toi. Toutefois il y a un distinguo à faire ici entre rue et cabinet. Il m'arrive quelques fois de répondre "moi non plus" aux patients qui disent "je ne sais pas ce que vous pouvez faire pour moi". "C'est vous qui allez me le dire, enfin j'espère... Alors... Qu'est-ce qu'il faudrait faire selon vous ?" C'est assez déconcertant ! Ils font souvent les yeux ronds en mode "Comment ??? Vous ne savez pas quoi faire ?", ce qui les oblige à se poser les bonnes questions. Enfin ! C'est comme ça que j'entends la "position basse" : je ne sais rien, c'est le patient qui sait.

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Hugin, Thomas, entièrement d'accord avec vous, c'est ton process de séance qui entre en jeu sur ta position, le mot autorité me dérange un peu car de mon côté je ne le vois pas de cette manière, mais plus dans un accompagnement comme ta balade dans la forêt.

Comment le volontaire perçoit ce rapport peut-être en nous percevant comme une personne qui le dirige lui donnant des directives, donc une forme d'autorité.

On peut dire que cette autorité ce rapproche du rapport entre professeur/étudiant, médecin/patient etc.

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Il y a 5 heures, Hugin a dit :

la quasi "sacro-sainte" position basse.

 Oo

Le position basse n'est qu'une manière de mener une séance d'hypnose.  Du coup, j'ai du mal à voir en quoi c'est sacro-saint. Dans quel média as-tu vu ça ?

Il y a 5 heures, Hugin a dit :

Selon cette idée, l'hypnose serait plus éthique ou "écologique" si l'hypnotiseur ne se place pas en position d'autorité ou de supériorité vis-à-vis de son volontaire/patient

Je suis d'accord avec cette affirmation. Lorsque tu hypnotises un étranger de manière impromptue (la rue par exemple), une position basse sera plus évidente pour découvrir l'autre. Le dialogue étant plus facile quand tu ne te places pas en maître de cérémonie. 

Il y a 5 heures, Hugin a dit :

Souvent, il s'établit un corollaire plus ou moins implicite qui stipule que l'hypnose directe se ferait nécessairement en position haute, et l'Ericksonnienne en position basse, ou égale.

Ah ? Je ne fais personnellement pas cette corollaire. Le "souvent" me surprend. Après tu as accès au média américain qui sont tout de même plus fournis que les francophone. Donc bon.

 

Il y a 5 heures, Hugin a dit :

 

Tout d'abord cette histoire de position est à relativiser: je crois que nous sommes toujours en position haute lorsque nous nous plaçons dans la position d'hypnotiseur. Cette position ne se matérialise pas nécessairement pas un ton autoritaire ou une grande directivité, mais elle est belle et bien présente. Nous sommes toujours "celui qui sait et qui montre", nous sommes détenteurs du savoir (relatif, il est vrai) et éventuellement du pouvoir pour ceux qui y croient. Quel que soit la latitude que j'offre à mon volontaire, il est probable que celui-ci ne tente l'expérience que parce qu'il me valide comme une personne apte à le guider. J'ai donc une forme d'autorité, même vague, sur lui.

Pour faire une analogie, si je suis seul ou accompagné d'un inconnu, je vais hésiter à aller me perdre en forêt ; si je sais que mon compagnon est un guide expérimenté, je vais m'aventurer dans les bois librement parce que je sais qu'il a la compétence de me guider. Ce sera peut-être plus sympa s'il me laisse aller là où j'ai envie d'explorer plutôt que s'il marche toujours devant, mais dans tous les cas, c'est l'autorité que je lui confère qui est importante pour entreprendre la démarche initiale.

 

Je ne partage ni ton analogie ni ton relativisme. 

 

Pour moi, la position basse, haute et médiane ne sont pas de l'ordre de l'autorité ou du savoir mais sur la manière dont la séance est mené. 

En position haute : 

L'hypnotiseur donne le ton de la séance, l'art et la manière. Si on rentrait dans le discours, l'hypnotiseur aurait tendance à employer le "Je te". 

Le spectaculaire comme le fait messmer (pour ne citer que lui) est en position haute. Il y a un fil rouge à suivre, et les hypnotisés doivent le suivre ou sont mis de côtés. 

 

En position médiane :

L'hypnotiseur sait ce qu'il doit faire mais préfère faire référence aux désirs de l'hypnotisé. L'hypnotiseur aura plutôt tendance employer le "Nous" et le conditionnel. 

L'objectif de la séance est définie mais on peut louvoyer voir ne jamais l'atteindre sans pour autant interrompre la séance. 

 

En position basse :

L'hypnotiseur propose et l'hypnotisé dispose. L'hypnotiseur emploiera plutôt le "Tu" et sera interrogatif. 

Seul le cadre est posé. L'hypnotisé apprend les possibilités au fur et à mesure et décide d'aller plus loin ou pas. 

 

 

Il y a 5 heures, Hugin a dit :

Plutôt que de parler de "position", je parlerai plus volontiers de "style". Je crois qu'il est possible d'être subtil, et même permissif, en hypnose directe, tout comme il est possible d'être directif et autoritaire en hypnose conversationnelle/ericksonnienne/pnlienne.

 

Pourquoi pas. Pour moi, tu expliques en effet plus un style (permissif vs autoritaire ; subtil vs direct ...) qu'une position.

 

 

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En thérapie, il est dangereux d'utiliser la position haute, un changement réussi pouvant facilement être attribué au praticien plutôt qu'au sujet. Ca crée une dépendance par rapport au praticien, le sujet ne s'approprie pas son changement, bref ce n'est pas durable.
 C'est pas simple de garder la position basse, les clients (NB: on ne dit pas "patients" si on n'est pas médecin) faisant tout leur possible pour mettre le praticien en position haute, parce que c'est plus confortable pour eux.

 

Hugin, tu interprètes de façon étrange le concept de position basse.

 

Chez Erickson, la position basse est constante: il articule toutes ses stratégies (d'induction, de travail) autour du fonctionnement de son patient. Lorsque ce dernier le met en position haute, il n'hésite pas à se faire détester, adoptant une posture directive sur la forme mais qui est bel et bien une position basse sur le fond.

 

NB: bien sûr en rue et spectacle c'est toujours de la position haute. Archi haute, souvent.

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Ce que je définis comme position de l'hypnotiseur le rapport d'influence de l'hypnotiseur sur l'hypnotisé durant la séance d'hypnose.

Plus l'hypnotiseur aura d'influence sur la séance, plus il sera en position haute


Une position haute représente l'hypnotiseur qui dirige/qui influence plus que l'hypnotisé.
En position basse c'est l'inverse.

(la position haute n'a pas à être autoritaire ni direct, elle peut être suggéré de manière plus subtil)

 

Déjà, on remarque la relativité (ni noir ni blanc) et la subjectivité dans la définition (haut et bas sont déjà par nature subjectif).
Ce qui rend la possibilité d'avoir des avis différents sans que personne n'ai faux.

 

Position la plus basse : l'hypnotiseur ne fait strictement rien, l'hypnotisé est autonome.

position la plus haute : l'hypnotiseur donne , sans oublier le moindre détails, ce qu'il suggère en ne laissant aucun de degré de liberté à l'hypnotisé.

 

Dans une séance, il y a fluctuation entre les deux positions (même en thérapie), après pas forcément de manière extrême :D

En effet, ne serait-ce qu' au début pour apprendre à la personne à s'en sortir tout seul.

 

Erickson était très souvent en position haute, mais dans la finalité, avoir la position la plus basse possible.

Des outils comme le faux choix (double-bind),confusion/saturation, le yes/no set , le recadrage, etc... sont des principes/techniques en position haute (mais pas pour autant à l'extrem !).
Le questionnement (dans certains cas) , le Feedback, une partie de l'anamnèse,(je n'en vois pas d'autre en tête) sont plutôt en position basse.

 

Pour une séance d'hypnose quelconque :

De base, l'hypnotiseur est en position haute, de par son expertise, son autorité et de l'ignorance assez systématique (haaa ces moldus !) de l'hypnotisé.
L'hypnotisé doit jouer le jeu, être guidé par l'hypnotiseur.

 

Il y a 5 heures, fanbee a dit :

NB: bien sûr en rue et spectacle c'est toujours de la position haute. Archi haute, souvent.

 

Nope !
On peut très bien laisser la personne choisir ses propres ressources pour vivre un phénomène ( dans ce cas c'est une position basse)

Toute la séance n'est pas en position basse constamment  ( comme pour une utilisation thérapeutique )

 

Pour la spectacle, il y a une trame à respecter, ce qui ne laisse pas l'opportunité d'une position basse, quoique...
Quand un hypno de spectacle commence à poser des questions sur ce que vit la personne, on est plus dans une position basse !

 

On pourrait supposer qu'une séance de thérapie est en moyenne dans une position basse.
Spectacle en moyenne en position haute.
Et pour la street ... il y en aura pour tous les goûts !

 

Pour les méfaits de la position haute au long terme, je rejoins @fanbee ;).

 

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OK, je pense que vous confondez position basse et suggestion.

 

Forcément, quand tu fais une suggestion (un double lien par exemple), tu ne laisses que peu de choix au sujet, tu le "forces" à orienter ses pensées selon une direction. Pour autant, ce n'est pas de la position haute.

 

Ce qu'on appelle position haute, c'est de décider de la direction (telle que mentionnée ci-dessous) en fonction des références (valeurs, vécu, expérience, fonctionnement) de l'opérateur et non du sujet.

La position haute, c'est illustré par "je sais ce qui est bon pour toi".

 

Pour illustrer mon propos... hypno qui vous dit "avec ma méthode vous arrêterez de fumer en 2 séances" et qui peut vous expliquer SA méthode est en position haute, quel que soit son style et même s'il passe son temps à demander du feedback, à utiliser ce que certains appellent "clean language", etc.

On en voit plein sur le groupe facebook "hypnose".

 

On peut être directif, autoritaire, provocateur, mais en position basse quand même.

C'est "tu sais ce qui est bon pour toi (peut-être inconsciemment) et je te propose une façon d'y aller".

Quand Erickson se montre très direct lors de ses inductions, pourtant:

1- il choisit une stratégie thérapeutique sur base  du fonctionnement de la personne qui est en face de lui et de rien d'autre

2- ses stratégies de disent pas au sujet de se comporter comme ceci ou comme cela à l'avenir, mais créent un contexte favorisant les associations d'idées et l'émergence de ressources, si bien que le sujet trouve souvent une solution à laquelle Erickson n'avait même pas pensé

 

En rue ou en spectacle on ne peut pas être en position basse puisqu'on ne recherche pas le changement, à priori. A y réfléchir, tout compte fait, pour la rue et le spectacle ça n'a pas vraiment de sens de parler de "position", qui est un raccourci pour "position thérapeutique".

 

 

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il y a une heure, fanbee a dit :

Forcément, quand tu fais une suggestion (un double lien par exemple), tu ne laisses que peu de choix au sujet, tu le "forces" à orienter ses pensées selon une direction. Pour autant, ce n'est pas de la position haute.

 

Ce qu'on appelle position haute, c'est de décider de la direction (telle que mentionnée ci-dessous) en fonction des références (valeurs, vécu, expérience, fonctionnement) de l'opérateur et non du sujet.

La position haute, c'est illustré par "je sais ce qui est bon pour toi".

 

Pour le double-bind , l'hypnotiseur laisse peu de choix (si ce n'est qu'un seule) et oriente vers ses propres choix (en tout cas c'est lui qui décide de l'orientation suggérée)

L'hypnotiseur est force de proposition et influence l'hypnotisé, il est en position haute.
L'hypnotiseur décide de la direction.

 

Ce que tu définis, s'appelle de la projection (quand les références de l'opérateur sont projetées à la place de celle de l'hypnotisé)
Et peut entrainement une position haute de la part de l'hypnotiseur (mais pas nécessairement)

 

Dans ta définition, tu affirmes qu'en street-hypnose (puisque tu as dis dans ton premier message sur ce topic qu'en street on est toujours en position haute).
On sait donc toujours mieux que le volontaire ce qu'il aimerait vivre en hypnose ? (mais pourquoi donc s’embête-t'on à demander des feedbacks puisqu'on connait déjà la réponse ! ) ;) 

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Déjà c'est intéressant, il ressort que chacun a plus ou moins sa propre définition de ce qu'est une "position". Ma définition personnelle est qu'il s'agit de la philosophie générale de l'échange, et c'est pour quoi je ne peux pas la concevoir comme basse. Un patient Terme qui peut s'entendre dans un sens philosophique et pas forcément médical) ne viendrait pas voir quelqu'un qui "ne sait pas mieux que lui" comment l'aider.

 

Heyrin quand je fais référence à du "sacro-saint", dans un élan volontairement polémique (mais il semble qu'il faille cela pour faire un peu bouger le forum en ce moment), je pense clairement à ce genre d'affirmation.

Il y a 16 heures, fanbee a dit :

En thérapie, il est dangereux d'utiliser la position haute, un changement réussi pouvant facilement être attribué au praticien plutôt qu'au sujet. Ca crée une dépendance par rapport au praticien, le sujet ne s'approprie pas son changement, bref ce n'est pas durable.

C'est typiquement ce que martèle une certaine école de pensée en hypnose, et je n'ai jamais encore vu de données pertinentes venant étayer cette position. Au contraire, j'ai vu des gens arrêter de fumer définitivement à coup de script (même si je trouve ça curieux et que ça ne correspond pas à ma façon de pratiquer). J'ai entendu des gens qui ont quitté des séances d'hypnothérapie parce qu'ils ne voulaient pas "parler à leur enfant intérieur" mais régler un comportement... J'ai bien conscience que sur cet exemple précis, le thérapeute peut être largement plus en cause que la méthode en elle-même.

Il est amusant même de voir que A. Weitzenhoffer, docteur en psychologie qui a côtoyé Erikson et grand partisan de l'hypnose "scientifique" (qu'on qualifierai de classique,  sous-entend que les changements obtenus avec des métaphores et de façon conversationnel ne seraient pas perenne. Mais son avis n'est pas plus argumenté que celui de ses détracteurs, il est teinté d'une défiance du même ordre envers l'autre méthode.

 

À titre personnel, je ne crois pas qu'il y ait intrinsèquement de bonnes ou de mauvaises méthodes, de bonne ou de mauvaise "position" (même si selon ma tendance personnelle j’appellerai donc plutôt ça "style" ou "attitude"). Je pousserai un peu la provocation en rajoutant qu'il est à mon avis une mauvaise chose de se préoccuper uniquement du client/patient/volontaire et ne pas penser à sa propre démarche. Si la voie proposée par quelqu'un nous rend extrêmement mal à l'aise, pour des raisons personnelles, éthiques, ce que vous voulez. Est-ce qu'on arrête la séance là? En Street, c'est probablement ce qui paraît le plus pertinent. Mais en cabinet? Trouver une façon d'accompagner le patient/client d'une autre façon n'est-il pas souhaitable, qui a repasser en "position haute"?

 

Pour revenir à ma définition personnelle de la position, je crois que quoiqu'il en soit, et quelque soit notre attitude, il subsiste une réalité dans la relation entre l'hypnotisé et l'hypnotiseur qui est celui du pouvoir ou du savoir accordé. Que nous soyons lucide sur l'illusion ou la réalité de ce pouvoir est une chose très importante, mais cela ne retire rien au fait que la relation initiale se créée dans cette dynamique. "Soyez crédible / Fake it until you make it" cela participe de ça à mes yeux.

 

(Les opinions exprimées dans ce message ne reflètent que la pensée, épicé par un soupçon de polémique, de son auteur et ne sont en aucun cas des vérités absolues).

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Il y a 6 heures, Hugin a dit :

je crois que quoiqu'il en soit, et quelque soit notre attitude, il subsiste une réalité dans la relation entre l'hypnotisé et l'hypnotiseur qui est celui du pouvoir ou du savoir accordé

Certes, à propos des techniques hypnotiques (induction, etc.).

Mais ces techniques sont neutres par rapport au changement.

 

Il y a 6 heures, Hugin a dit :

J'ai entendu des gens qui ont quitté des séances d'hypnothérapie parce qu'ils ne voulaient pas "parler à leur enfant intérieur" mais régler un comportement

Voilà, super bon exemple de position haute. L'hypno a décidé que ce qui était bon pour le client était de faire du transactionnel (parler à l'enfant intérieur ou autre truc). Et ça ne marche pas. Il a quelque part eu la chance que son client soit en référence interne et décide de se barrer. Quelqu'un de plus externe aurait subi la séance, peut-être même avec un semblant de changement positif, mais ça n'aurait peut-être pas duré car ce n'était pas approprié.

La position basse, c'est s'adapter entièrement au monde de l'autre. Et en effet (pour neuneutrinos) ça implique de ne faire aucune projection.

 

Pour étayer ce sujet: http://www.arche-hypnose.com/podcast-la-position-du-therapeute-avec-kevin-finel-et-laurent-bertin/

 

 

Il y a 14 heures, Koko a dit :

Position basse implique permissivité extrême et flou linguistique, en tout cas c'est ce à quoi les thérapeutes font référence quand il en est question

Ce n'est pas du tout ma conception.

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Il y a 14 heures, neuneutrinos a dit :

L'hypnotiseur est force de proposition et influence l'hypnotisé, il est en position haute.
L'hypnotiseur décide de la direction.

Vraiment?

Quand je fais un double lien, c'est soit pour quelque chose de neutre (un phénomène hypnotique) soit pour un changement voulu par le sujet et en accord avec lui. Je pense que c'est moi qui suis influencé par le sujet et c'est lui qui décide de la direction (je ne prends des décisions que sur "le chemin" = la stratégie).

 

Mais bon... tout ceci est hors sujet, car c'est un forum d'hypnose de rue, on n'est pas censé causer thérapie.

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il y a 6 minutes, neuneutrinos a dit :

Quand on décide au final de l'orientation, la neutralité est une illusion ;)

L'art de la thérapie est justement d'arriver à suggérer tout en restant en position basse.

 

Exemple... Si tu fais un double lien pour qu'une personne ait l'hallucination d'une version sage (futurisée) d'elle-même [protocole que tu auras choisi suite à ta synchro et ta calibration, et la détermination d'objectif], tu fais le choix d'utiliser cette "méthode" et tu "l'imposes" au sujet. OK. Pour autant, ce n'est pas de la position haute car tu ne lui dis pas ce qu'elle va retirer comme apprentissage de cette expérience. En gros, tu n'imposes pas le contenu (= ce que la version futurisée va révéler), juste le contexte. Tu vois la nuance? Elle semble fine, mais en fait elle fait toute la différence.

 

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Pourquoi vois-tu une position haute comme une position très haute ?

Orienter c'est influencer, on est en position haute, sans pour autant retirer tout degré de liberté à la personne.
Tu imposes toujours quelque chose, ne serait-ce que l'hypnose ou la stratégie à employé.

Ensuite la position varie en fonction du temps.

 

La personne a un problème et vient voir un thérapeute. Il ne sait pas gérer son problème tout seul.
Le thérapeute est celui qui va résoudre le problème ( ou pour les chevilles celui qui va aider à résoudre le problème)
Quand tu commences à influencer un changement, tu es en position haute... à ce moment donné de la séance.
Ce n'est pas une position haute comme maitre->esclave (comme je l'ai dit, pas nécessairement dans les extrêmes !)
Plus proche de maître->élève. Il y a un apprentissage qui permettra à la personne de devenir complètement autonome (position la plus basse possible)


De manière grossière voici une courbe de la position d'un thérapeute en fonction du temps :D (plus on détaille plus la courbe fais d'aller-retour en position basse-haute)
En effet si on "zoom" jusqu'à chaque échanges , ça va zigzaguer un peu plus !

 

 

-La première descente, c'est l'anamnèse.

Départ position haute car : La personne est face à un professionnel dans un contexte où elle a de forte chance de tout ignorer. (biais d’autorité au minimum)
Se termine en position basse car c'est la personne qui apporte des informations, le thérapeute à ce moment doit influencer le moins possible ( juste pour que la personne apporte des précisions) sinon, le thérapeute risque de biaiser l'information de la personne.

-La première monté, c'est le recadrage et le départ de l'apprentissage, l'hypnotiseur passe en position haute (mais pas nécessairement très haut)

-la dernière descente c'est l'assimilation de l'apprentissage de la personne pour régler son problème initiale sans actions supplémentaire du thérapeute.

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La courbe n'a pas d'unité car pas précise et que certaines étapes n'ont pas été représenté. Comme le recadrage possible vers la fin de thérapie, ou bien le suivi de la personne (etc...)

en moyenne le thérapeute est en position basse, mais pas tout le temps ;)

 

Ensuite la position basse/haute peut sortir du contexte de l'hypnose et même du contexte de la thérapie.
Le problème de la position haute peut génériquement se représenter comme dépendance->influence (sans influence pas de dépendance ou bien , la dépendance implique une influence)

Plus quelque chose a d'influence sur nous, plus il est difficile de faire sans.

 

Le 25/10/2016 à 02:24, Hugin a dit :

C'est typiquement ce que martèle une certaine école de pensée en hypnose, et je n'ai jamais encore vu de données pertinentes venant étayer cette position. Au contraire, j'ai vu des gens arrêter de fumer définitivement à coup de script (même si je trouve ça curieux et que ça ne correspond pas à ma façon de pratiquer).

 

Voui, si le cadre a bien été posé et que la personne est capable à la fin de se détacher de la séance, même si la séance est complètement scriptée (et qu'il y a un résultat satisfaisant...), cela n’empêche pas dans la finalité à la personne d'être autonome.

 

Le 24/10/2016 à 18:44, Koko a dit :

Position basse implique permissivité extrême et flou linguistique, en tout cas c'est ce à quoi les thérapeutes font référence quand il en est question :3

Mais chacun peut avoir une conception précise sans être identique avec une autre personne.

Comme pour le moment tout ce que je dis dépend de la définition que j'ai donné lors du premier post, ce que je dis est cohérent avec cette définition, mais pas nécessairement avec une autre.

 

Pour fanbee la position basse représente la non-projection et le non-jugement (corrige moi si je me trompe :P ), ce qui veut dire qu'on peut être très directif et avoir tout de même une position basse.

 

"J'aimerai imaginer une laitue devant mais je ne sais pas le faire sans pencher ma tête" <--- résumé du problème retranscrit par la personne.
"Plus tu pencheras la tête plus tu pourra imaginer la laitue, avec assez de détails pour que l'image sorte de l'imaginaire pour venir dans la réalité"
Selon "ma" définition c'est une position basse lorsque le volontaire parle, puis une position haute lorsque l'hypno propose la solution.
Selon @fanbee, une position basse, car orienté vers la solution proposée par la personne.

 

Par contre il ne sera pas possible d'être en position basse sans information de la part de la personne.
Nos deux définitions vont définir ce cas comme position haute.

 

Et, chose qui se retrouve beaucoup dans les sciences humaines, sans avoir la même définition, on concorde souvent sur la conclusion :D

Sans avoir la même définition, on arrive au même point sur l'abus d'une position haute !

 

EDIT: corrigé ! @fanbee,j'ai rajouter le non-jugement :)

 

 

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Je vais préciser. Ce que j'essaye de pointer du doigt c'est le fait que la position basse, chez les quelques thérapeutes qui ont formé les bases de l’hypnose moderne, ça n'existe pas, ça fait juste partie du gloubiboulga du vocabulaire des hypnos français qui ne veut au final plus rien dire du tout (d'ailleurs j'aimerais bien être contredit, si vous trouvez dans la littérature de référence, genre Erickson, une traduction de "position basse" qui correspond à des définitions non sujettes à l'interprétation je veux bien voir ça !).

La notion de "position basse" de manière générale, regroupe tout et n'importe quoi.

Si je cite le contenu de PSYNAPSE qui représente un des plus gros organismes d'hypnothérapie en France, formant plusieurs centaines d'hypnothérapeutes par an, je tombe sur ça :

 

Citation

Avec l'Hypnose Ericksonienne, le thérapeute est en position basse à l'écoute de son client, il adopte un langage très permissif, non-autoritaire, ce qui permet de mettre tout type de personne rapidement en confiance. Le ton de la voix enveloppant accompagne le sujet dans les suggestions proposées de façon indirecte et permissive.

 

Ce qui ne correspond d'ailleurs pas du tout à la pratique d'Erickson dans sa globalité.

Sur psychaanalyse.com, en rapport avec la pratique ericksonienne, on trouve :

 

Citation

En hypnose ericksonienne, le praticien est en position basse, il s'adapte au maximum à la personne qu'il accompagne, respectant son rythme respiratoire, son style d'élocution, ses goûts et ses habitudes etc

 

Le site de l'Ecole Française d'Hypnose fait appel quant à lui à la carte du monde de la PNL pour décrire cette "position basse", et la met en opposition avec l'hypnose classique :

 

Citation

Contrairement à l'Hypnose Classique où l’Hypnotiseur aura une position haute, nous garderons au contraire une position basse. Nous nous synchronisons sur le sujet, nous nous mettons en phase avec lui dans son ensemble et notamment avec sa CdM (Carte du Monde), c'est-à-dire la vision subjective qu'il a du monde. Nous avons tous une vision subjective du monde, celle-ci n'est pas toujours le reflet du monde tel qu'il est. Cette perception subjective se construit sur la base de nos expériences de vie, de notre éducation, de nos croyances (nos convictions profondes). Nous apprendrons à nous synchroniser sur la Carte du Monde de la personne. "La carte n'est pas le territoire" : on entend ici que la perception subjective que nous avons de la vie n'est pas forcément le reflet fidèle de la vie telle qu'elle est.

 

Finalement, je tombe sur une définition totalement différente pour Christophe Cherpit, un thérapeute\coach :

 

Citation

Quel que soit son rôle, chacun a le choix de communiquer depuis une position ou l’autre, à partir du moment où il a pris conscience de celles qu’il adopte spontanément selon les circonstances. C’est à lui de choisir celle qui est la plus adéquate en fonction de ses objectifs. Le pouvoir de communiquer, c’est d’abord celui de choisir sa position. Souvent la position basse est plus efficace et plus confortable. Elle évite un grand nombre de conflits et elle est codifiée socialement dans les règles de politesse. C’est par exemple, celle que prend le coach quand il n’intervient pas sur le contenu, mais qu’il intervient comme facilitateur du processus. En revanche, quand il fait une interprétation, il se met en position haute. Attention à ne pas assimiler position haute et basse aux positions de dominant et de dominé. Ces derniers sont fortement marqués par l’idée du pouvoir que l’on exerce sur l’autre ; il faut les réserver aux rapports de force, alors que les termes de position haute et basse dans la relation sont neutres et compatibles avec l’idée de souplesse et de choix.

 

Définition qui revient à celle que tu proposes, qui paraît la plus raisonnable (du moins c'est le candidat le plus compatible je pense avec une approche ericksonienne). 

Ça parait quand même drôlement flou, tout le monde y apporte son petit grain et au final je m'interroge sur l'origine réelle et l'utilité de ce vocabulaire.

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il y a 21 minutes, Koko a dit :

d'ailleurs j'aimerais bien être contredit, si vous trouvez dans la littérature de référence, genre Erickson, une traduction de "position basse" qui correspond à des définitions non sujettes à l'interprétation je veux bien voir ça

Ce n'est certainement pas Erickson qui écrirait une définition de ça... par contre il a écrit au moins un article qui parle de "considérer les besoins individuels du sujet en tant que personne", par opposition à "savoir comment traiter un problème". C'est un des aspects de la position basse. Je pense que c'est au début du tome 4 des collected papers, j'ai oublié lequel.

Je pense avoir suffisamment causé de ma conception de la position basse. J'ai été formé à l'ARCHE pour info.

Des citations ci-dessus, c'est la dernière qui me parlerait le plus s'il fallait en choisir une. Dans les autres, je trouve dommage de mélanger position thérapeutique et synchronisation (voire "singeage" dans le cas de psychaanalyse.com) ou encore approche indirecte.

C'est vrai que les notions sont floues. Je suis au moins rassuré de savoir que c'est clair dans ma tête (finalement ça me suffit pour mes séances). :-)

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Je te rassure, ça s'est vu que tu es formé à l'Arche. ;) Et je te remercie aussi beaucoup d'intervenir dans débat. C'est intéressant de confronter nos points de vue, et ça m'oblige aussi à ne pas tomber dans la caricature et à développer ma pensée.

 

il y a 57 minutes, fanbee a dit :

par contre il a écrit au moins un article qui parle de "considérer les besoins individuels du sujet en tant que personne", par opposition à "savoir comment traiter un problème". C'est un des aspects de la position basse.

 

Mais ce n'est pas parce que c'est un des aspects de la position basse, que cela ne peut pas faire partie d'une autre position. Et c'est une confusion que je vois souvent. Comme une tendance globale à vouloir défendre nos conceptions théoriques en enfonçant les autres conceptions.

 

Je suis persuadé que l'approche dite ericksonienne est très intéressante. Mais je suis tout aussi convaincu par l'approche directe. Je ne baserais pas me promotion de l'une en dénigrant l'autre.

 

Je suis convaincu que dans certaines situations ce que tu appelles la position haute est une attitude pertinente, notamment parce qu'elle incarne la réalité de la relation hypnotiseur/demandeur. Dans d'autres situations il sera certainement impératif de diluer le poids de cette relation initiale et de se placer dans une dynamique différente. Mais je n'appellerais toujours pas ça une "position basse" parce-qu'il s'agit plutôt d'une apparence d'échange égalitaire qu'autre chose. (C'est mon côté têtu :D ).

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Il faudrait que tu illustres par des exemples, parce que je suis un peu perdu.

 

il y a 38 minutes, Hugin a dit :

Je suis persuadé que l'approche dite ericksonienne est très intéressante. Mais je suis tout aussi convaincu par l'approche directe

Erickson ne faisait pas que de l'indirect. C'est quoi le lien entre direct/indirect et la position thérapeutique?

 

il y a 40 minutes, Hugin a dit :

notamment parce qu'elle incarne la réalité de la relation hypnotiseur/demandeur

Peut-être TA réalité mais certainement pas la mienne. A moins qu'on cause de trucs différents.

 

il y a 44 minutes, Hugin a dit :

ça s'est vu que tu es formé à l'Arche

A part le lien que j'ai posté vers le podcast (qui est public et l'une des rares ressources en ligne à ma connaissance sur ce sujet), ça se voit à quoi? Dans ton 1er message, si tu faisais référence au groupe facebook "hypnose" (que j'observe depuis quelques semaines, non sans une certaine consternation), je vois assez peu d'interventions qui se revendiquent "ARCHE". C'est quoi, selon toi, la "marque de fabrique" de cette école...?

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il y a 55 minutes, fanbee a dit :

C'est vrai que les notions sont floues. Je suis au moins rassuré de savoir que c'est clair dans ma tête (finalement ça me suffit pour mes séances). :-)

 

Il y a 1 heure, Koko a dit :

Ça parait quand même drôlement flou, tout le monde y apporte son petit grain et au final je m'interroge sur l'origine réelle et l'utilité de ce vocabulaire.

 

L'hypnose est encore jeune et on (sup)porte encore les visions proposées il y a des siècles, avec les idées qui vont avec.

 

On a la possibilité de choisir nos propres définitions.
Si le tout est cohérent, alors c'est tout aussi vrai qu'une autre vision cohérente.

 

Pour savoir que tu es de l'arche c'est gentil ;) car selon les écoles, les formés partagent un certain vocabulaire et une certaine vision (quoi de plus naturelle :P )

 

 

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D'accord avec fanbee, l'opposition hypnose ericksonienne\hypnose directe n'a pas lieu d'être. Erickson ne s'interdisait pas d'être ultra direct dans sa manière de formuler ses suggestions, c'est un énorme mythe qui vole en éclat au visionnage de n'importe quelle vidéo d'Erickson ou à la lecture des retranscriptions de ses séances.

Par contre, ça ne l'empêchait pas d'être indirect dans sa stratégie thérapeutique, et c'est là que c'est vraiment intéressant.

 

Et d'accord avec Hugin sur le côté paradoxal que toutes ces notions de position haute, position basse amènent. Autant rester sur "approche utilisationnelle" et jeter tout le reste, c'est beaucoup plus facile pour pas s'embrouiller :P 

 

@neuneu : je veux bien que les définitions soient flexibles, mais même si le savoir au sujet de l'hypnose était aussi "naissant" que tu le dis, ça n'empêche pas de poser une base claire qui ne prête pas à confusion sur tout ! (sinon on va se retrouver à parler de lasers et de physique quantique pour définir l'hypnose, t'imagine le blasphème :o )

 

@fanbee : Disons que ta définition de la position basse et quelques termes vocabulaires clé bien spécifiques des "ARCHEux" le font supposer assez rapidement, mais y'a pas de quoi se vexer c'est tout à fait normal !

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il y a une heure, fanbee a dit :

Peut-être TA réalité mais certainement pas la mienne. A moins qu'on cause de trucs différents

 

Je n'ai pas du être clair, probablement.

 

Il semblerait que lorsque quelqu'un sollicite une personne pour l'aider dans une problématique, c'est parce-qu'il attribue à cette personne des connaissances, des techniques ou des moyens qu'il ne possède pas lui même. Donc de fait, il est attribué initialement dans le cadre de cette sollicitation un statut supérieur à celui qui détient le savoir/pouvoir/technique. 

 

Si après cette définition tu considères que c'est toujours ma réalité et que tu ne la partages pas, je me réfugierais avec sérénité derrière l'anthropologie et la sociologie. :)

 

Et puis mon commentaire sur ta formation à l'Arche ne se veut pas désobligeant, je te présente mes excuses si tu l'as ressenti comme tel. C'est simplement que les concepts que tu utilises et le dynamique générale tes propos me rappelle les conversations que j'ai eu sur le même sujet avec d'autres étudiants de l'Arche. 

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Ah mais je ne suis pas du tout vexé. Juste curieux de savoir sur quels points vous reconnaissez aussi vite les hypnos formés à l'ARCHE... Parce que perso je ne pense pas être capable de deviner les formations des hypnos aussi rapidement. Surtout que chacun est très différent.

J'ai aimé ma formation et tout ce qu'elle m'a apporté.

 

Hugin, pour revenir sur ce que tu dis (je sais pas comment faire des citations rapidement avec firefox pour android)... Je ne suis toujours pas d'accord avec le fait que quelqu'un qui est formé à qqch, voire spécialiste, soit nécessairement en position haute.

Exemple. Je vais chez un concessionnaire pour changer de voiture. Je n'y connais pas grand-chose alors que le vendeur oui. S'il se met en position haute en prétendant savoir ce qui est bon pour moi, je vais foutre le camp (parce que c'est mon caractère, pour ne pas parler de métaprogramme). D'autres pourraient apprécier cela voire trouver ça confortable car ils peuvent être passifs et rejeter la faute sur le vendeur en cas de mauvais choix.

Ce que je vais attendre c'est qu'il me fournisse des éléments et un contexte (essais, etc) pour faire le choix moi-même et l'assumer. Car je connais mes besoins et mes expériences passées.

La thérapie c'est pareil, sauf que la 1è solution (position haute) sera bancale...

 

 

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