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Questions pour semer la confusion


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Bonsoir à tous, si j'ai bien compris une chose ces temps ci c'est l'efficacité de la confusion.

Je me suis dit que ça pourrait être l'occasion d'échanger nos phrases qui sèment la zizanie.

 

Personnellement j'en ai quelques favorites où la personne peut difficilement avoir juste :

 

"Les petits pois sont..."

 

deux cas de figure, la personne répond : "verts", je lui dis qu'il s'agit de poissons et que du coup ils sont "rouges", sinon l'inverse

 

ensuite j'enchaine avec :

 

"Barbe rousse a une barbe... ?

-rousse !

-Et Barbe bleue a une barbe... ?

- bleue !

- non, elle est blanche"

 

et enfin un petit

 

"de quelle couleur est le cheval blanc d'Henri IV ?".

 

Enfin si je suis en train de faire une amnésie et que je ne me suis pas présenté ou brièvement, je demande à la personne après quelques phrases de confusion comment je m'appelle. En général elle a "naturellement" oublié où je ne lui ai pas donné et donc j'en profite pour dire un petit "c'est intéressant que tu l'aies oublié car je viens de te le donner".

 

Bref si vous avez d'autres idées de phrases dans le genre, je suis preneur. Je sais que Batou est assez maître en la matière :)

 

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=O Je crois que tu lis dans mes pensées Gaspirateur j'étais justement en train de faire un répertoire des phrases que j'utilisais et j'allais en faire un article mais tu m'as devancé :P

 

J'avais complètement zappé celle des petits pois pourtant je la connaissais merci de la rappeler :)

 

Sinon pour moi en voici quelques-unes, si j'ai le temps ces semaines j'en "détaillerais" certaines sinon je listerais celle que j'aime bien :)

 

Le cheval blanc d'Henri comme tu as dit
La couleur du thé vert de Chine je crois que c'est Très Curieux qui l'a mentionné il n'y a pas longtemps dans un autre post..

"Pourquoi le roi de carreau est-il différent?" [c'est le seul à être dessiné de profil]

"N'est-il pas vrai que le début de la fin est la fin du début?"

"Combien de mois contiennent 28 jours dans une année?" [Non non pas un seul ! 12 ! Ceux qui en contiennent 30 ou 31 en contiennent également 28]

"Combien de gouttes d'eau peut-on mettre dans un verre de 25cl vide ?" [1, après il est plus vide]

 

Ces derniers temps je suis en train de voir si je peux pas en trouver qui sont en relation ou qui me permettrais de rebondir sur les effets que je suggère.

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perso, voici les miennes: ;)

_(d'un ton dramatique et inquiet, juste avant une induction direct sans attendre la réponse du sujet)deux et deux font-ils cinq??? :blink:

_(beaucoup de négation)tu ne te sens vraiment pas super mal ou tu ne continu pas forcement de ne pas sortir de cet état si agréable ou pas?

_tu réveil la personne:toi:tu es sur d'être vraiment sorti de transe?      sujet:je ne sais pas               toi:ben c'est bon de ne pas savoir.

et pam il repars sans même une induction:très cool!! :D

 

:P en gros c'est ceux qui marche le mieu pour moi je trouve :)

@+

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Abclive je l'utilise aussi ! Mais je suis pas sûr de l'avoir fait sur toi. J'aime bien aussi le "Et tu vas voir que tu vas juste avoir envie de ne plus le plier ou alors ne plus avoir envie d'avoir envie de le plier. Et plus tu auras envie de le plier et moins tu auras envie de pas avoir envie de ne pas le plier"

 

Le dernier morceaux je l'utilise peu parce que je m'y perd vite ^^ mais le début c'est souvent que je le sors. Bref pour confusioner la négation et les mots qui se ressemble / les homonymes sont justes parfaits !

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La plupart du temps je place à la fin d'une phrase : "[...] , enfin, plus où moins!"

Par exemple "Tu te sent bien ? Enfin plus ou moins ?"

Et là j'enchaine avec : " Enfin, plutôt moins que plus que plus que moins ! "

Si on le dit asser vite et avec asser de convition c'est la confusion assurer. Et on a plus qu'a enchainer sur une induction !

 

Enjoy

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  • 4 semaines plus tard......

Je préfère la formulation suivante : "est-ce que tu serais capable de penser à une chose à laquelle tu n'es pas en train de penser en ce moment-même ?"

Cela crée une confusion, et l'idée qu'il y a peut-être un moyen quand même d'y arriver. Donc la personne cherche vraiment et "bug".

 

Quand tu dis "pense a quelque chose auquel tu ne peux pas penser", la personne, pour peu qu'elle soit un peu terre à terre, te répondra simplement que ce n'est pas possible vu que comme tu l'as dit "il ne peut pas y penser".

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Je préfère la formulation suivante : "est-ce que tu serais capable de penser à une chose à laquelle tu n'es pas en train de penser en ce moment-même ?"

Cela crée une confusion, et l'idée qu'il y a peut-être un moyen quand même d'y arriver. Donc la personne cherche vraiment et "bug".

 

Quand tu dis "pense a quelque chose auquel tu ne peux pas penser", la personne, pour peu qu'elle soit un peu terre à terre, te répondra simplement que ce n'est pas possible vu que comme tu l'as dit "il ne peut pas y penser".

 

Tiens donc, ça me rappelle vaguement quelque chose cette phrase :rolleyes:

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Lorsque je fais de la confusion je joue souvent sur l'écoute, ma voix, et les pensées de mon volontaire, je m'amuse entre autres avec quelques phrases du genre :

 

"Souvent lorsque l'on écoute la voix d'une personne qui nous parle, on peut percevoir certaines nuances, et l'on écoute aussi ses pensées. La plupart du temps on arrive aussi facilement à écouter ses pensées tout en écoutant la voix, seulement, parfois, on écoute simplement la voix tout en étant absorbé d'une manière dissociée par rapport à l'état dans lequel on croirait être lorsqu'on oubliait ses pensées. Et quand cela se produit, on confond souvent ses pensées et la voix, (mais de façon décalée (!)) de manière à ce que l'on ne sache plus qui parle à l’intérieur quand l'état d'hypnose s'approfondit, (et on peut finir sur un magnifique :)) n'est-ce pas ?"

 

Le "n'est-ce pas" amène la confirmation par le volontaire de ce qui a été dit précédemment, même si il n'a consciemment  rien compris (inconsciemment les suggestions indirectes passent d'autant mieux), et vous l'avez dit de manière à ce que cela soit tellement évident à vos yeux, qu'il ne puisse vous dire qu'il n' a rien compris sous peine de passer pour un "ignare" auprès de vous. Le "n'est-ce pas" après un phase de confusion est généralement le "coup de grâce"(si vous me permettez l'expression) pour le Conscient du volontaire, d'autant plus efficace si vous avez déjà mis un "yes-set" en place.

 

ps :je rattache très souvent ma confusion au fait de rentrer en trance, je trouve que cela marche plutôt bien, n'est-ce pas ?  ;) 

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  • 3 semaines plus tard......

Dites dites dites !

J'entends souvent et lis partout "oui, la confusion, tout ça!" (en gros), mais en fait je me rend compte que je vois pas trop où et quand placer de la confusion pendant une séance. Prétalk, induction, suggestions de phénomènes? Parce qu'en regardant ds vidéos (j'avoue avoir un faible pour celles de Binbin), et bah je ne constate pas tant de confusion que ça. Du coup je veux bien embrouiller mon volontaire, mais je sais pas trop pourquoi au final :unsure:

 

Sinon pour rester dans le sujet, je trouve que pour semer la confusion c'est pas mal de jouer avec les mots sensé et censé, et les homonyme du style "Et alors que tu es censé écouter ce que je dis, tu as l'impression que c'est de moins en moins sensé, alors que c'est censé avoir du sens. Et tu sens ces mots insensés censés être sensés qui font que peu à peu tes pensés vont dans tous les sens et se mélangent."

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Robin utilise très peu de confusion dans la rue. Et moi non plus pour être honnête.

 

En revanche, si je prends une personne moins réceptive à part pour prendre le temps de l'emmener plus loin, je peux jouer sur la confusion à certains moments clés (appuyer une suggestion).

Mais au final, je préfère largement une résolution du problème par un bon signaling que par une confusion approximative.

Je suis orienté résultat, et non "beauté de l'art" :D

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très bien tout ca!!!

moi je dis souvent: imagine toi quelque pars ou te sens bien...et tu c pourquoi tu te sens aussi bien dans cette endroit?...pourtant tu sais que tu te sens bien dans cette état!...donc il y a une partie de toi qui le sait et une partie de toi qui ne le sait pas... et la partie de toi qui sait que tu sens bien sait aussi que l'autre partie ne sait pas pourquoi tu sens bien en ce moment...ca veut dire que cette partie de toi sait beaucoup plus que toi...très bien donc je vais m'adresser là, en ce moment, à cette partie de toi...

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Dites dites dites !

J'entends souvent et lis partout "oui, la confusion, tout ça!" (en gros), mais en fait je me rend compte que je vois pas trop où et quand placer de la confusion pendant une séance. Prétalk, induction, suggestions de phénomènes? Parce qu'en regardant ds vidéos (j'avoue avoir un faible pour celles de Binbin), et bah je ne constate pas tant de confusion que ça. Du coup je veux bien embrouiller mon volontaire, mais je sais pas trop pourquoi au final :unsure:

 

Sinon pour rester dans le sujet, je trouve que pour semer la confusion c'est pas mal de jouer avec les mots sensé et censé, et les homonyme du style "Et alors que tu es censé écouter ce que je dis, tu as l'impression que c'est de moins en moins sensé, alors que c'est censé avoir du sens. Et tu sens ces mots insensés censés être sensés qui font que peu à peu tes pensés vont dans tous les sens et se mélangent."

samus j'utilise mes confusions après un prétalk juste avant la première suggestion pour commencer à amener l'etat de transe. ou sinon après une suggestion qui n'a pas fonctionné pour accentuer la dissociation.

je ne suis pas d'accord avec le fait qu'une confusion doit être dite rapidement une confusion est une phrase embigue et elle crée de la dissociation à partir du moment où le participant accepte cette embiguité, qu'il essaye de comprendre ce qu'on dit quoi.

 Biensûr le moyen le plus sûr pour réussir une dissociation est d'être sûr de soi... ;)

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Il y a un truc que je sais et je ne sais pas si tu le sais que je sais que tu le sais peut être, même si consciemment tu le sais pas, c’est que ca va vraiment pas être difficile de te faire aller en transe.

 En fait c’est tellement peu difficile de te faire aller en transe qu’une partie de moi se demande à quel point c’est moi qui te fait aller en transe.

 D’ailleurs de la même manière une autre partie de toi, pas celle qui maintenant ne va pas en transe, celle qui va en transe, sait bien qu’il y a aucune partie de moi qui elle fait quoi que se soit pour te permettre d’aller en transe, n’est ce pas ?

En même temps toutes ces considérations ne t’amènent nulle part ailleurs qu’en transe. A ton propre rythme, de la manière qui te plait. Toutes transe est ca propre transe.

Et je me demande vraiment, si tu sais que je sais que je ne sais pas comment tu fais pour faire ce que tu fais déjà. Alors que je ne sais pas si tu te demande si je sais comment tu sais que tu fais vraiment encore mieux que moi ce que je veux faire pour toi : aller encore plus profondément à l’intérieur même de cette transe.

Dans laquelle, si cette partie de toi qui sait comment pour faire ce que je ne sais pas comment tu fais pour le faire est d’accord, je lui propose de  faire automatiquement approfondir cette transe.

A chacun de mes mots, à chacune des différences d’inflexions du ton de ma voix et de permettre vraiment d’aller si profondément à l’intérieur, que seul cette partie qui sait comment tu fais pour le faire reste à la conscience.

 Alors que toutes les autres s’éloignent, s’installent dans différent endroit, s’assoit et observent, alors que la transe s’approfondit encore et encore et encore… Chacun de mes mots, chacune des inflexions et des variations des inflexions du ton de ma voix est vraiment un signal automatique qui approfondit la transe et la maintient dans le niveau exact, utile au travail que  X veut faire.

 Au travail que toi, la partie qui sait comment tu fais pour le faire va l’aider à faire. Exactement comme tu fait maintenant, ce que tu sais si bien faire, emmener X à l’intérieur de sa propre transe. C’est ca…

 

:)

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T'as déjà remarqué comme il est agréable de se sentir bien ? Parce que finalement quand le doute induit par le conditionnement de l'expérience de différents rythmes de vie permet de le remarquer, alors on rentre en transe plus facilement pour se détendre. Ca semble logique (avec un petit oui de la tête :D). D'ailleurs à ton avis, toi tu rentres en transe rapidement ou lentement ? L'essentiel, c'est que tu rentres en état d'hypnose à ton rythme, tout en prenant pleinement conscience de la façon dont la satisfaction obtenue lorsque tu réalises la manière dont la communication passe te permet de rentrer en transe profondément et de prêter attention à toutes ces pensées à l'intérieur qui t'aident à ne pas rentrer en état d'hypnose moins vite que tu ne fait pas la différence entre l'état d'hypnose et celui de veille ainsi que de continuer à rentrer en transe.

 

 

 

 

mais en fait je me rend compte que je vois pas trop où et quand placer de la confusion pendant une séance. Prétalk, induction, suggestions de phénomènes?

 

Un peu quand tu veux, le tout c'est que ce soit placé "stratégiquement". La confusion crée de la suggestibilité et permet aussi de faire décrocher ton volontaire.

Personnellement quand je tombe sur un volontaire qui a du mal à lâcher prise (par exemple qui ne rentre pas "suffisamment" dans le jeu lors d'une induction par questionnement), je lui dis de fermer les yeux et j'attire son attention sur un phénomène (bras en catalepsie, rythme de la respiration). Et là je lui sers une confusion bien lourde bien grasse comme celle du dessus  :D  Généralement ses réactions ralentissent à vue d'oeil, et tu observes un lâcher prise assez rapidement.

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Dites dites dites !

J'entends souvent et lis partout "oui, la confusion, tout ça!" (en gros), mais en fait je me rend compte que je vois pas trop où et quand placer de la confusion pendant une séance. Prétalk, induction, suggestions de phénomènes?

 

Je place souvent une confusion après avoir installé une transe (dans mon modele: après avoir installé une détente profonde).

 

Pour moi, la confusion permet de "détendre la conscience: c'est trop fatigant pour celle ci de donner du sens, de poursuivre un raisonnement analytique, alors elle "lache le morceau" et le sujet continu à écouter, à absorber les paroles de l'hypnotiseur sans analyse consciente...

 

C'est un peu comme dans une induction elmanienne: je détend d'abord le corps physique, puis ensuite l'ésprit...

 

:)

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